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Que sont les génétiques de cannabis Fast ? Une culture rapide sans compromis sur la qualité

Que sont les génétiques de cannabis Fast ? Une culture rapide sans compromis sur la qualité

Les graines de cannabis dites « Fast » sont des variétés hybrides particulièrement adaptées aux climats frais car elles combinent rapidité de floraison et bons rendements. Pourtant, nombreux sont ceux qui doutent encore du bien-fondé de ces génétiques et qui ne savent pas comment les cultiver efficacement. Dans cet article, tu découvriras comment profiter pleinement de ces variétés et en obtenir des têtes d’immense qualité en un temps record.
 

Que sont les graines de cannabis Fast ?

Les graines de cannabis Fast sont des variétés spécialement développées par les banques de graines pour proposer une floraison accélérée. Elles atteignent leur maturité deux à trois semaines plus tôt que les variétés féminisées photopériodiques classiques. Ce développement rapide est particulièrement bienvenu pour tous ceux qui cultivent dans des zones au climat froid et aux étés courts, comme c’est le cas dans le nord de la France ou en Allemagne. Grâce à leur floraison précoce, ces plantes échappent aux conditions climatiques difficiles de l’automne, pour une récolte abondante et de qualité.
 
 

Les variétés de cannabis Fast sont-elles photopériodiques ?

Oui, c’est une question qu’on se pose très souvent. Les variétés Fast NE sont PAS des autofloraisons : elles dépendent bel et bien du cycle lumineux pour déclencher leur floraison. C’est un point essentiel à comprendre, car cela signifie qu’elles se cultivent comme n’importe quelle autre graine féminisée. Ainsi, la phase de croissance peut être prolongée à volonté, ce qui permet, si nécessaire, de faire pousser de véritables « arbres » dans le plus pur style californien (avec à la clé une récolte particulièrement généreuse). Tant que les plants de cannabis Fast reçoivent plus de lumière que d’obscurité, ils demeurent en croissance. Il leur faut passer en 12/12 (12 heures de lumière et 12 heures d’obscurité) pour entrer en floraison. En résumé, la seule véritable différence entre les graines Fast et les graines féminisées classiques réside dans la floraison plus rapide des premières.
 

Comment sont créées les variétés Fast ?

Les génétiques Fast, ou variétés Fast flowering, résultent du croisement entre une plante photopériodique et une plante autofloraison. Ce mélange permet d’obtenir des variétés qui conservent les qualités principales de son parent photodépendant (taux de THC élevé, gros rendements, qualité des récoltes), tout en intégrant la rapidité caractéristique des autos. Le résultat : des plantes dépendantes du cycle lumineux pour passer en floraison, mais avec un temps de floraison considérablement réduit (souvent jusqu’à deux semaines de moins que les variétés classiques). En pratique, les variétés Fast fleurissent en seulement 6 à 7 semaines, contre 8, 9, voire 10 semaines pour la plupart des génétiques traditionnelles.
 

Quels sont les avantages des graines de cannabis Fast flowering ?

Ces variétés ont été développées pour simplifier la vie des growers, notamment ceux qui cultivent en extérieur dans des régions froides aux étés courts :
 
  • Cycle de culture raccourci : grâce à leur floraison accélérée, les variétés Fast permettent d’éviter les risques liés à la météo en extérieur. Et en intérieur, elles permettant une hausse de la productivité car leur cycle de vie plus court permet de multiplier les cultures sur une même saison.
  • Meilleur contrôle et rendement optimisé : comme pour toute variété photodépendante, on peut moduler la taille des plantes en ajustant la durée de la phase végétative, d’où une marge de manœuvre précieuse en cas de problème car les plantes ont le temps de se remettre.
  • Compatibles avec la taille et le palissage : contrairement aux autofloraisons, les variétés Fast supportent très bien des techniques comme le SCROG ou le LST. Leur croissance contrôlable leur permet de récupérer après la taille ou le palissage, ce qui n’est pas le cas des autos dont la croissance est trop courte (4 ou 5 semaines) pour tirer profit de ces méthodes.
  • Même niveau de qualité et de production : les graines Fast conservent les standards de leurs parents féminisés photodépendants en matière de THC, de rendement et de profils terpéniques. On bénéficie donc d’une récolte de haute qualité, mais en un temps réduit.
 
 

Les variétés Fast Flowering sont faites pour toi si …

  • Tu cultives en extérieur dans une région froide aux étés courts. 
  • Tu cultives en intérieur et souhaites augmenter tes rendement annuel en multipliant les cycles de culture.
  • Tu débutes dans la culture du cannabis et recherches des résultats rapides, avec un risque réduit de complications en fin de floraison (une phase souvent critique).
 

Les meilleures graines de cannabis Fast de Linda Seeds 

Linda Seeds désire aller encore plus loin dans le développement de génétiques Fast. C’est pourquoi notre équipe de breeders a développé quatre nouvelles variétés qui fleurissent en temps record et sont spécifiquement adaptées à la culture en extérieur dans le climat d’Allemagne ou du nord de la France. Nous y sommes parvenus en croisant des variétés photodépendantes avec des génétiques autos pour gagner en vitesse de floraison, tout en sélectionnant des parents dotés de caractéristiques spécifiques : résistance aux changements brusques de température et tolérance à l’humidité, autant d’atouts essentiels pour les étés capricieux d’Allemagne et du nord de la France. Voici ces quatre joyaux taillés pour l’extérieur :
 
 
 

FAQ sur les génétiques de cannabis Fast Flowering

Petite révision…
 
  • Les variétés Fast sont-elles moins puissantes ?
Pas du tout ! De nombreuses variétés à floraison rapide affichent des taux de THC supérieurs à 20 %.
 
  • Les variétés Fast sont-elles des autofloraisons ?
Non. Bien qu’elles intègrent des gènes issus de variétés autos, les variétés Fast restent photodépendantes.
 
  • Quelle est la durée de floraison des génétiques Fast ?
Elles passent en floraison après le passage à un cycle lumineux 12/12 ou 18/6 et cette phase dure généralement entre 6 et 7 semaines (contre 9 à 10 semaines pour les variétés photopériodiques classiques)
 
  • Peut-on cultiver les graines de cannabis Fast en intérieur ?
Absolument. Elles sont même particulièrement prisées en intérieur pour leur rapidité et leur flexibilité.
 
  • Les variétés Fast ont-elles un goût moins prononcé ?
Non. Les génétiques Fast de dernière génération offrent des saveurs intenses et complexes, à la hauteur de leurs équivalents traditionnels.
 
Si tu recherches vitesse, qualité et rendement, les génétiques Fast sont faites pour toi. Que tu sois débutant ou expert, elles te permettront d’obtenir d’excellents résultats en un temps record.
Comment identifier et résoudre les problèmes liés aux plantules de cannabis

Comment identifier et résoudre les problèmes liés aux plantules de cannabis

Le cannabis est une plante extraordinairement résistante. Mais durant ses tout premiers jours, il est d’une extrême fragilité et demande une attention particulière. Les plantules, tout juste sorties de leurs graines, ressemblent en effet à des nouveau-nés : leurs racines commencent à peine à explorer le sol, leurs feuilles sont fines et translucides et leur survie repose sur un équilibre délicat entre lumière, eau et nutriments. Et c’est à nous, cannabiculteurs dévoués, de veiller sur elles avec le plus grand soin.
 
Cultiver du cannabis, c’est un peu comme ériger un bâtiment : sans fondations solides, la structure vacille. Une plantule vigoureuse dès le départ affrontera plus aisément les défis à venir, tandis qu’une plantule affaiblie dès ses débuts traînera ses difficultés tout au long de sa croissance. C’est pourquoi il est crucial d’identifier les problèmes les plus fréquents chez les plantules tout juste germées, d’en comprendre les causes et d’apporter des solutions concrètes pour transformer cette phase délicate en tremplin vers une récolte florissante.
 

1. La noyade silencieuse: l’arrosage excessif

L’une des erreurs les plus courantes chez les débutants est de confondre bienveillance et surprotection, en arrosant trop fréquemment. Un apport d’eau quotidien, des pots dépourvus d’un bon drainage ou un substrat trop compact qui retient l’humidité comme une éponge finissent par asphyxier les racines, les privant d’oxygène.
 
Symptômes : feuilles s’affaissent comme des chiffons détrempés, substrat froid au toucher et apparition d’algues verdâtres à sa surface. Affaiblissement de la base de la tige, laquelle prend une teinte brunâtre et semble gorgée d’eau.
 
Solutions : attends que les 2 à 3 centimètres supérieurs du substrat soient secs avant de réarroser. Si le problème persiste, améliore l’aération du substrat en y ajoutant de la perlite ou de la fibre de coco. Mieux vaut une plantule qui quémande légèrement plus d’eau qu’une jeune pousse qui tente désespérément d’échapper à la noyade.
 

2. La soif invisible : l’arrosage insuffisant

À l’opposé de l’excès d’eau, le manque d’arrosage résulte souvent d’un oubli ou d’une mauvaise évaluation des besoins en eau. Un environnement sec, un substrat trop drainant ou un arrosage irrégulier peuvent rapidement transformer le pot en désert miniature.
 
Symptômes : dessèchement des feuilles qui prennent un aspect froissé, tel un papier chiffonné, recourbement de leurs bords et rétractation du substrat, laissant apparaître un espace entre la terre et le pot. La plante semble se ratatiner, comme pour fuir la sécheresse.
 
Solutions : mets en place une routine d’arrosage basée sur l’observation : un pot trop léger ou un substrat sec en surface indique un besoin d’eau. En cas de déshydratation sévère, place le pot dans une soucoupe d’eau pour permettre une réhydratation progressive, sans choc thermique.
 
 
 

3. L’étirement désespéré : le manque de lumière

Privées d’un éclairage suffisant, les plantules entament une ascension effrénée vers une lumière absente. Ce phénomène, appelé étiolement, compromet la solidité de leur structure.
 
Symptômes : des tiges fines et allongées, qui se courbent à la recherche de lumière, des feuilles pâlottes et un espace internodal excessif. La plantule prend l’allure d’un acrobate en équilibre instable.
 
Solutions : rapproche la source lumineuse tout en respectant une distance de sécurité (15 à 30 cm pour des LED). En outre, privilégie un spectre riche en lumière bleue (6500K), laquelle inhibe l’étirement. Si la plantule est déjà étirée, enterre une partie de la tige lors de la transplantation : elle développera de nouvelles racines et gagnera en stabilité.
 

4. Le feu solaire : quand la lumière brûle

La lumière, source de vie de toute plante, peut se transformer en menace si son intensité dépasse la capacité de résistance des jeunes feuilles. Trop exposées, celles-ci subissent un stress lumineux qui laisse des marques durables et freine la photosynthèse.
 
Symptômes : apparition de taches blanches ou jaunâtres, semblables à des brûlures cicatrisées, bords des feuilles enroulés vers le haut comme pour se protéger, et ralentissement visible de la croissance malgré des conditions apparemment idéales.
 
Solutions : teste la chaleur en plaçant simplement ta main à hauteur de la plante. Si l’intensité est inconfortable, c’est que la lampe est trop proche. En extérieur, acclimate les plantules progressivement à la lumière directe en utilisant un filet d’ombrage durant la première semaine pour éviter les coups de soleil.
 

5. Le stress thermique : les extrêmes de température

Les plantules sont extrêmement sensibles aux variations thermiques. Comme de véritables capteurs biologiques, elles réagissent au moindre écart par des modifications de leur métabolisme : le froid ralentit leur développement, tandis que la chaleur les stimule jusqu’à l’épuisement.
 
Symptômes : en cas de froid, les feuilles prennent une teinte violacée et la croissance semble suspendue. En cas de chaleur extrême, les feuilles se contractent en forme de griffes et la tige devient rigide, presque cassante.
 
Solutions : en cas de froid, installe un tapis chauffant sous les pots pour maintenir une température stable au niveau des racines. En cas de chaleur excessive, installe des ventilateurs oscillants et n’hésite pas à recourir à un système d’extraction d’air. L’objectif est de maintenir la température entre 20 et 26 °C en journée et jamais sous 18 ºC pendant la nuit.
 

6. L’asphyxie racinaire : un substrat inadapté

Un substrat inadapté agit comme une camisole de force pour les racines : il les comprime et finit par les étouffer. La densité du milieu de culture joue un rôle clé dans la capacité des racines à explorer et se développer.
 
Symptômes : croissance anormalement lente malgré des soins réguliers, racines brunâtres, cassantes et dégageant une odeur de moisi ou de décomposition.
 
Solutions : opte pour un substrat aéré et spongieux : un mélange type de 60 % de fibre de coco, 30 % de perlite et 10 % d’humus de lombric. Pour les situations critiques, rince délicatement les racines avec une solution d’eau oxygénée diluée (1 ml par litre) pour limiter les dégâts.
 

7. La tromperie nutritionnelle : entre carences et excès

L’alimentation des plantules est un exercice d’équilibriste : administrée trop tôt, elle brûle les racines encore fragiles ; trop tard, elle freine la croissance. Il est crucial de toujours garder à l’esprit que les premières feuilles vivent essentiellement des réserves contenues dans la graine.
 
Symptômes : nervures vertes sur un fond jaunâtre (carence en fer), pointes des feuilles brunies, comme consumées (excès d’azote) ou teinte vert foncé quasi artificiel (toxicité du phosphore).
 
Solutions : si tu cultives dans un substrat déjà enrichi, attends la troisième semaine avant d’ajouter des nutriments liquides. Et commence avec un quart de la dose recommandée. Contrôle systématiquement le pH de l’eau d’arrosage (entre 6,0 et 6,5 pour la culture en terre) à l’aide d’un testeur numérique, bien plus fiable que les bandelettes.
 

8. L’ennemi invisible : les champignons pathogènes

Les champignons sont des prédateurs discrets qui tirent profit de la moindre faille dans les défenses de la plante. Chez les plantules, ils ciblent surtout le collet de la tige, interrompant brutalement la circulation des nutriments essentiels.
 
Symptômes : base de la tige étranglée, comme compressée par un fil invisible (fusarium), taches grasses sur les feuilles (mildiou) ou apparition d’une poudre blanche semblable à du talc (oïdium).
 
Solutions : en prévention, pulvérise une infusion de prêle, reconnue pour ses propriétés antifongiques naturelles. En cas d’attaque, applique une solution de bicarbonate de soude (1 cuillère à café par litre d’eau) en traitement foliaire. Et assure toujours une ventilation constante.
 

9. Le traumatisme de la transplantation : un choc à ne pas sous-estimer

La transplantation représente un bouleversement total pour la jeune plantule : il perturbe son ancrage, blesse les racines les plus fines et l’oblige à s’adapter soudainement à un nouveau milieu. Mal exécutée, cette étape peut bloquer sa croissance pendant plusieurs jours.
 
Symptômes : feuilles tombantes, comme affaissées par la fatigue et une allure générale de plante abattue, manquant de tonus.
 
Solutions : effectue le rempotage lorsque le substrat est légèrement humide (ni sec, ni détrempé). Après le repiquage, place la plante dans un demi pénombre pendant deux à trois jours, sans ajout d’engrais. Attends les premiers signes de reprise avant toute fertilisation.
 
 

L’art d’écouter les plantules

Les plantules de cannabis s’expriment dans un langage muet, fait de feuilles tombantes et de tiges courbées. Leur survie dépend de notre capacité à décoder ces signaux avec attention, humilité et justesse. Chaque déséquilibre, d’un excès d’eau à une lumière trop intense) est une leçon qu’il nous faut intégrer pour nous améliorer et traiter nos plantes avec le respect qu’elles méritent.
 
Linda Seeds croit fermement qu’à l’origine de toute récolte réussie se trouve un grower attentif et passionné, qui a appris à lire les messages dissimulés dans la chlorophylle. C’est pourquoi nous t’encourageons à aborder ces premiers jours non comme un champ de bataille, mais comme un dialogue vivant entre toi et tes plantes.
Pratiques écologiques simples pour une culture du cannabis plus respectueuse de l’environnement

Pratiques écologiques simples pour une culture du cannabis plus respectueuse de l’environnement

La culture durable du cannabis prend une importance croissante à une époque où la préservation de l’environnement est une priorité. Nous tous, à notre échelle, avons l’opportunité de faire la différence en adoptant des pratiques écologiques qui, en plus de protéger la planète, peuvent améliorer la qualité des récoltes, réduire les coûts et favoriser un équilibre naturel dans le cycle de culture. Voici quelques techniques simples et ingénieuses, éprouvées par des growers expérimentés, pour rendre ta culture plus durable.
 

Optimiser la consommation d’eau

Un moyen efficace de réduire le gaspillage d’eau est d’installer un système de récupération des eaux de pluie, aussi simple que des seaux placés sous les gouttières. Pour optimiser l’utilisation de cette ressource, tu peux fabriquer un système d’arrosage au goutte-à-goutte simple : perce de petits trous dans le bouchon de bouteilles recyclées, enterre-les partiellement près des racines et remplis-les d’eau. Cela permet un arrosage progressif, limitant l’évaporation et optimisant l’absorption. Une autre solution consiste à incorporer des hydrogels dans le substrat. Ces polymères super absorbants retiennent l’eau et la libèrent progressivement, réduisant ainsi la fréquence des arrosages.
 
 
 

Efficacité énergétique dans la culture en intérieur

Pour ceux qui disposent de ressources limitées, il est possible d’optimiser l’éclairage sans augmenter la consommation d’énergie. Des réflecteurs faits maison, fabriqués à partir de carton recouvert de feuilles d’aluminium ou de peinture réfléchissante, peuvent améliorer l’efficacité lumineuse jusqu’à 30 %. Une autre astuce consiste à découper des canettes de soda en bandes et à les fixer autour des lampes LED pour mieux diriger la lumière vers les plantes. Par ailleurs, programmer les cycles d’éclairage pendant les heures creuses (souvent la nuit) permet de réduire significativement les coûts énergétiques.
 
  • Impact environnemental : réduction de la consommation électrique et valorisation de matériaux recyclés qui finiraient autrement en décharge.
  • Astuce : nettoie soigneusement l’aluminium avant usage pour éviter les mauvaises odeurs et ne l’utilise pas avec des lampes à haute température (comme les HPS), car il pourrait fondre.
 

Exploiter les microclimats domestiques

Tirer parti des microclimats naturels de ton intérieur peut réduire les besoins énergétiques de ta culture. Par exemple, placer les plantes près de la chaudière ou du chauffe-eau permet d’exploiter la chaleur résiduelle en hiver, limitant ainsi le recours au chauffage supplémentaire. Une autre méthode consiste à utiliser des bouteilles d’eau teintées en noir : elles absorbent la chaleur durant la journée (ou les heures d’éclairage) et la restituent lentement la nuit, maintenant une température plus stable avec un moindre apport énergétique.
 
  • Impact environnemental : diminution de la consommation électrique en réduisant l’usage des systèmes de chauffage ou de climatisation.
  • Astuce : place les bouteilles noires sur un support réfléchissant pour maximiser l’absorption thermique et veille à ce qu’elles n’entravent pas la ventilation.
 

Compostage et recyclage des déchets organiques

Inutile d’acheter des substrats onéreux ! Une alternative de plus en plus prisée consiste à créer un sol vivant grâce aux vers de terre. Mélange de la terre organique avec des déchets de cuisine (épluchures de légumes, coquilles d’œufs, marc de café) et introduis des vers rouges (disponibles en magasin de pêche ou de jardinage). Ces petites bestioles décomposent la matière organique, aèrent le sol et produisent un humus riche en nutriments. Pour optimiser le processus, tu peux fabriquer un composteur en étages avec des pots superposés percés, permettant aux vers de circuler librement et d’alimenter en continu tes plantes. Même les tiges, racines et feuilles de cannabis peuvent être compostées pour enrichir ce cycle naturel.
 
  • Impact environnemental : réduction des déchets organiques et suppression de l’empreinte carbone liée à la production et au transport des substrats commerciaux.
  • Astuce : en intérieur, utilise un pot perforé avec une soucoupe pour éviter toute fuite de vers. En extérieur, laisse-les simplement œuvrer directement dans le sol.
 

Lutte naturelle contre les parasites et les maladies

L’huile de neem est un puissant répulsif naturel contre la plupart des parasites du cannabis. Mélangée à du savon de potassium, elle adhère mieux aux feuilles et offre une protection renforcée. Plutôt que d’utiliser des insecticides, mise sur des solutions biologiques et des alliés naturels : lâche des coccinelles (disponibles en ligne ou en pépinière) pour qu’elles se chargent des pucerons et autres parasites. La farine de crustacés, riche en chitine, stimule quant à elle les défenses naturelles des plantes. Enfin, le gel d’aloe vera, facile à cultiver chez soi, possède des propriétés antifongiques et antibactériennes tout en agissant comme un biostimulant.
 
  • Impact environnemental : suppression des pesticides chimiques nocifs pour le sol et l’eau, tout en favorisant la biodiversité grâce aux coccinelles.
  • Astuce : en intérieur, place des bandes adhésives jaunes enduites de miel pour capturer les petites mouches indésirables.
 
 

Des associations bénéfiques pour la culture

Associer certaines plantes au cannabis peut offrir de multiples avantages. Le basilic et la menthe, par exemple, repoussent naturellement les pucerons et les aleurodes tout en enrichissant le profil aromatique des fleurs grâce à la synergie des terpènes. Une méthode moins connue consiste à utiliser des plantes pièges comme le tournesol, qui attire les pucerons loin du cannabis et permet de concentrer l’infestation sur une plante sacrificielle. De plus, semer du trèfle ou de la vesce entre les saisons aide à prévenir l’érosion, à améliorer la structure du sol et à y ajouter de la matière organique. Enfin, la rotation des cultures avec des légumineuses fixatrices d’azote ou d’autres plantes régénératrices des nutriments casse les cycles des parasites et maladies et maintient la fertilité du sol sur le long terme.
 
  • Impact environnemental : réduction des pesticides chimiques et préservation de la santé des sols en évitant les effets néfastes de la monoculture.
  • Astuce : si tu utilises des tournesols comme plantes pièges, plante-les à environ 30 cm du cannabis pour que les pucerons s’y concentrent sans risquer de migrer facilement.
 

Engrais organiques et durables

Pour une nutrition naturelle et efficace du cannabis, plusieurs solutions organiques peuvent être adoptées. Le thé de guano de chauve-souris, riche en phosphore, potassium et azote, est idéal en phase de floraison. Il se prépare simplement en mélangeant une cuillère à soupe de guano dans deux litres d’eau, puis en laissant infuser cinq jours. Une alternative surprenante est le thé de sésame noir, une source précieuse de calcium et de fer, préparé en laissant macérer quatre cuillères à soupe de sésame dans un litre et demi d’eau pendant 24 heures. Enfin, une technique innovante consiste à fermenter des fruits mûrs avec de la mélasse et de l’eau dans un récipient hermétique pendant deux semaines. Ce processus produit un concentré riche en micro-organismes bénéfiques, enzymes et nutriments facilement assimilables.
 
  • Impact environnemental : diminution de l’usage des engrais chimiques et valorisation des ressources naturelles et des déchets organiques.
  • Astuce : pour le thé aux fruits, privilégie des restes de pommes ou de bananes mûres (riches en potassium, apprécié par le cannabis). Pense à secouer le récipient tous les deux jours pour éviter les mauvaises odeurs.
 
 

Petites causes, grandes conséquences

Cultiver du cannabis chez soi ne doit pas peser sur l’environnement. En adoptant quelques gestes simples, tu peux réduire ton empreinte écologique sans effort tout en améliorant la qualité de tes récoltes. Ces astuces, parfois inattendues, ont été testées et approuvées par des growers du monde entier, en intérieur comme en extérieur, dans des chambres de culture ou sur des balcons. L’objectif n’est pas la perfection, mais l’expérimentation : trouve ce qui fonctionne le mieux pour tes plantes et ta conscience écologique. Alors, la prochaine fois que tu prends soin de tes cultures, demande-toi quel petit changement y apporter pour faire une grande différence. La planète (et tes fleurs) t’en remercieront.
Les erreurs les plus fréquentes au démarrage d'une culture de cannabis en extérieur

Les erreurs les plus fréquentes au démarrage d'une culture de cannabis en extérieur

Cultiver du cannabis en extérieur est une aventure passionnante, mais de nombreux débutants commettent des erreurs basiques qui peuvent nuire à la santé et au rendement de leurs plantes. Heureusement, la plupart de ces problèmes peuvent être évités avec un peu d’information. Passons en revue les erreurs les plus fréquentes et quelques conseils pratiques pour les éviter.
 

1. Un mauvais emplacement

L’une des erreurs les plus répandues consiste à sélectionner un site inadapté, qu’il s’agisse d’un endroit insuffisamment ensoleillé, trop exposé aux intempéries ou trop visible du voisinage et des curieux. Un manque de lumière ralentit la croissance du cannabis, entraînant l’étiolement des plantes qui développent de longues tiges fines en quête de soleil, avec une production de fleurs nettement réduite. À l’inverse, une exposition excessive au vent peut briser les branches et assécher rapidement le substrat. Enfin, la discrétion est un élément crucial : une culture trop visible est plus vulnérable au vol et aux signalements.
 
  • Solution : l’idéal est d’opter pour un site orienté plein sud, bénéficiant d’au moins 6 à 8 heures de soleil direct par jour. Privilégiez un endroit discret et protégé, près d’un mur ou d’une haie servant de brise-vent, tout en évitant les zones trop ombragées. L’accessibilité est également un critère important : un emplacement proche d’une source d’eau facilitera l’arrosage, et un espace où vous pouvez travailler aisément vous permettra d’entretenir vos plantes régulièrement.
 

2. Un substrat inadapté

L’une des erreurs les plus courantes consiste à négliger la qualité du sol. De nombreux débutants utilisent de la terre de jardin non préparée ou des substrats bon marché de mauvaise qualité, souvent trop compacts (argileux) ou infestés de parasites latents (comme des larves présents dans du terreau maison). Ces conditions compliquent le développement des racines, limitant leur capacité à absorber l’eau et les nutriments. De plus, un substrat pauvre en matières organiques ne fournira pas les éléments essentiels à une croissance vigoureuse.
 
  • Solution : investissez dans un substrat de qualité. Dès le départ, optez pour un substrat léger, aéré et bien drainant, spécialement conçu pour la culture du cannabis. Idéalement, il devrait contenir des éléments comme de la perlite, de la fibre de coco ou d’autres matériaux favorisant le drainage et l’oxygénation des racines. L’ajout d’humus de lombric ou de compost enrichira le sol en micro-organismes bénéfiques, améliorant ainsi sa fertilité et sa structure
 
 

3. Ne pas choisir entre culture en pleine terre et en pot

Ce choix est crucial et dépend directement des conditions de culture évoquées au point précédent. En pleine terre, les racines peuvent se développer librement, favorisant des plantes plus grandes et plus vigoureuses. Cependant, une fois plantée, la plante devient fixe et ne peut pas être déplacée en cas d’intempéries. À l’inverse, les pots offrent une plus grande flexibilité, permettant de protéger les plantes en cas de conditions climatiques défavorables. Toutefois, ils nécessitent des arrosages plus fréquents, car le substrat s’assèche plus rapidement. Reste aussi la question du volume du pot, un facteur clé pour le bon développement des plantes.
 
  • Solution : si votre sol est fertile et bien drainé, il est avantageux d’y planter directement. Préparez-le en amont en le travaillant pour l’aérer, puis enrichissez-le avec des amendements organiques comme de l’humus de lombric, du compost mûr ou du guano. Si le drainage est insuffisant, ajoutez du sable ou de la perlite. En revanche, si vous privilégiez la mobilité ou si votre sol est pauvre, les pots sont une meilleure option. Commencez avec de petits pots (0,5-1 L) pour les semis, puis rempotez progressivement : des pots de 5-10 L en phase végétative et un pot final de 15-20+ L pour la floraison.
 
 

4. Une germination en extérieur

Beaucoup de débutants plantent leurs graines directement en pleine terre ou dans leur pot définitif, sans prendre en compte les conditions extérieures. Or, sans protection adéquate, les jeunes pousses sont vulnérables aux écarts de température, aux vents forts, à une exposition excessive au soleil qui les déshydrate, ainsi qu’aux prédateurs naturels comme les oiseaux et les insectes. 
 
  • Solution : l’idéal est de faire germer les graines dans un environnement maîtrisé. Faites-les d’abord pousser chez vous pendant une à deux semaines sous une lumière douce, comme un tube fluorescent, une LED basique ou simplement près d’une fenêtre bien exposée. Lorsque les plantules atteignent 1 à 2 semaines, acclimatez-les progressivement à l’extérieur. Commencez par les sortir quelques heures par jour, à l’abri du vent et du soleil direct. Augmentez progressivement leur durée d’exposition et l’intensité lumineuse pour qu’elles s’adaptent en douceur aux conditions extérieures.
 

5. Un arrosage excessif ou insuffisant

L’arrosage excessif est sans doute l’erreur la plus courante chez les débutants. Par crainte que leurs plantes ne manquent d’eau, beaucoup arrosent trop fréquemment ou maintiennent le sol constamment humide, ce qui peut asphyxier les racines et favoriser l’apparition de champignons. À l’inverse, un arrosage insuffisant entraîne le flétrissement des plantes et ralentit leur croissance. On dit souvent qu’un excès d’eau est plus néfaste qu’un manque, car une plante légèrement déshydratée peut se rétablir, tandis qu’une plante aux racines pourries a peu de chances de survivre.
 
  • Solution : ne suivez pas un calendrier rigide : arrosez uniquement lorsque c’est nécessaire. Avant chaque arrosage, vérifiez l’humidité du substrat à environ 3 à 5 cm de profondeur. Si la terre est encore humide, attendez avant d’arroser. En été, un arrosage quotidien peut être nécessaire, tandis que dans un climat plus frais ou plus humide, il faudra espacer les apports en eau.
 
 

6. Une mauvaise gestion de l’exposition à la lumière et de la photopériode

Les variétés photopériodiques dépendent du cycle jour/nuit pour fleurir correctement. Si elles sont placées trop tôt en extérieur, alors que les journées sont encore courtes, elles risquent d’entrer en floraison prématurément avant de repasser en croissance végétative (revégétalisation). Ce processus stressant épuise la plante, augmente les risques d’hermaphrodisme et peut réduire considérablement le rendement. De plus, l’exposition nocturne à une source lumineuse artificielle (comme une lampe de balcon) peut perturber la photopériode et empêcher la floraison en été.
 
  • Solution : dans les régions où les journées sont encore courtes au début du printemps, il est préférable de faire germer les plantes en intérieur et d’attendre la mi-saison pour les sortir, idéalement lorsque la durée du jour dépasse 14 heures. Si pour une raison ou pour une autre, vous devez commencer plus tôt (en fin d’hiver), envisagez de garder vos plantes en intérieur sous lumière artificielle jusqu’à ce que les journées soient suffisamment longues. Une autre option consiste à cultiver des variétés à autofloraison.

 

7. Ne pas adapter la variété au climat et à la saison

Il est essentiel de choisir des variétés adaptées aux conditions de votre environnement. Si vous vivez dans une région humide, privilégiez des génétiques résistantes aux moisissures. Le moment de la plantation est également crucial : si vous plantez trop tard, vos plantes n’auront pas le temps de bien se développer avant la floraison. À l’inverse, si vous commencez trop tôt, elles risquent d’être exposées au gel ou de fleurir prématurément.
 
  • Solution : faites des recherches sur les variétés adaptées à votre climat. Les variétés photodépendantes doivent être plantées au milieu du printemps pour avoir le temps de croître avant la floraison. Quant aux variétés à autofloraison, elles peuvent être cultivées en plusieurs cycles tout au long de l’été.
 

8. Autres erreurs courantes à éviter

Il existe d’autres erreurs fréquentes qu’il vaut mieux connaître à l’avance pour ne pas tomber dedans :
 
  • Le producteur est aussi météorologue : surveiller la météo est indispensable. Anticipez les aléas : utilisez des tuteurs ou des filets pour protéger les branches du vent, couvrez les plantes avec du plastique ou une bâche en cas de fortes pluies et placez les pots à l’ombre lors des épisodes de canicule.
  • Mais ne donnez pas le tournis à vos plantes : un déplacement contrôlé, comme faire pivoter un pot pour uniformiser l’exposition à la lumière, est bénéfique. En revanche, des changements fréquents et brutaux d’environnement peuvent stresser la plante, qui apprécie une certaine stabilité dans son microclimat.
  • Tenez un registre et apprenez de vos erreurs : notez les dates clés de votre culture (germination, fertilisation, apparition de problèmes et solutions apportées). Même les erreurs sont précieuses : analyser vos expériences passées fera de vous un meilleur cannabiculteur.
  • Ne vous attendez pas à des miracles sans effort : croire que la plante poussera toute seule est une erreur classique qui mène souvent à l’échec. Une culture réussie demande un minimum d’attention, même s’il ne s’agit que de quelques minutes d’observation quotidienne.
 
Et rappelez-vous toujours cette règle d’or : la persévérance l’emporte toujours sur la négligence. Cultiver du cannabis en extérieur est un apprentissage permanent, mais avec de la pratique et de l’attention, chaque saison sera meilleure que la précédente.
Conseils pour cultiver du cannabis en intérieur : Meilleur terreau et meilleures techniques | Linda Seeds

Conseils pour cultiver du cannabis en intérieur : Meilleur terreau et meilleures techniques | Linda Seeds

Apprenez les meilleurs conseils pour cultiver du cannabis en intérieur, du choix de la meilleure terre à l'optimisation de votre culture de cannabis en intérieur. Commencez votre culture d'intérieur dès aujourd'hui !
 

Conseils pour cultiver du cannabis en intérieur

Tu as décidé de commencer à cultiver du cannabis en intérieur, surtout avec la tendance à la légalisation — c'est tout à fait pertinent. La culture du cannabis en intérieur présente de nombreux avantages et quelques inconvénients. Au début, plusieurs questions peuvent se poser. Alors, plongeons dans les détails et réglons tout ça ensemble.
 
 

Pourquoi cultiver du cannabis en intérieur ?

Cultiver du cannabis en intérieur peut sembler plus cher, car cela nécessite un équipement spécifique et occupe un peu d’espace chez soi. Cependant, ces inconvénients sont mineurs comparés aux nombreux avantages de la culture intérieure du cannabis. Je te conseille de te concentrer sur ces avantages. En résumé, tu as un contrôle total sur le processus à tout moment. Tant sur le plan physique que légal. Voici quelques points clés :
 
  • Conditions de culture : Tu peux gérer la température, le niveau de lumière, l’humidité, l’arrosage, les nutriments, la qualité du sol, et la densité de plantation.
  • Aucun traitement supplémentaire nécessaire : Étant donné que la plante n’est pas exposée aux parasites et aux maladies contagieuses, cette méthode ne nécessite aucun traitement chimique ou biologique. Cela est économiquement viable et plus respectueux de l’environnement.
  • Culture possible toute l'année : Pas besoin de t’adapter aux saisons ou aux conditions climatiques, ce qui permet plusieurs récoltes par an.

 

En résumé, tu obtiens un processus plus contrôlable et prévisible, un produit plus vert, toujours à portée de main. Bien sûr, le choix t’appartient, mais pour les débutants et ceux ayant peu de temps, c’est une excellente option. Et maintenant, voyons ce qui est exactement nécessaire pour commencer.
 

Équipements essentiels pour cultiver du cannabis en intérieur

Pour cultiver du cannabis en intérieur, il te faudra un minimum d’équipements. Il est important de fournir des conditions optimales pour ta plante et de rendre le processus confortable. Les marques et fabricants varient, donc choisis en fonction de tes besoins, mais cette liste est validée par l’expérience de la culture intérieure du cannabis.
 
  • Tente de culture : Elle permet de créer un espace séparé pour tes plantes où tu pourras contrôler toutes les conditions : lumière, température, humidité. Elle aide aussi à éviter la dispersion de la lumière et des odeurs.
  • Plateau en plastique : Ce plateau avec des pots permet de maintenir l’espace de culture propre.
  • Lampes de culture : Un éclairage adapté accélère la croissance de la plante et augmente sa productivité. Lors de la phase végétative, une lampe de culture de 100 à 125 watts est idéale. Après deux à quatre semaines de végétation, tu devras passer à une lampe de 250 watts ou plus pour déclencher la floraison.
  • Ventilateurs : Ils assurent la circulation de l’air chaud et son remplacement constant. Cela permet une croissance plus rapide et efficace du cannabis sous les bonnes conditions de température, tout en évitant les odeurs désagréables.
  • Filtres pour purification de l'air : Utile pour éviter les mauvaises odeurs. Un thermomètre et un hygromètre sont optionnels mais peuvent t’aider à mieux contrôler les conditions de ta culture intérieure.

 

Voici une liste de base, bien sûr, tu peux en ajouter d’autres, mais c’est suffisant pour commencer. Utilise-les et profite de ta culture.
 

Choisir le meilleur endroit pour cultiver du cannabis en intérieur

Tu es prêt à commencer, et tu as tout l’équipement nécessaire. Mais où exactement ? Comment choisir le bon endroit pour cultiver du cannabis en intérieur ? D’abord, il doit être pratique pour toi, surtout si tu vis dans le même espace. Il est également important que l’endroit soit sécurisé et que les enfants et animaux ne puissent pas y accéder. De plus, la plante a une odeur spécifique, il ne faut donc pas la mettre dans une pièce où cela pourrait te déranger.
Une autre considération importante est la taille de la pièce. Il existe une phase sombre dans le processus de culture intérieure du cannabis, sans lumière. Toute violation de cette phase pourrait nuire à la croissance de ta plante. Choisis donc un endroit où tu pourras assurer cette période d’obscurité et fournir ensuite la lumière nécessaire. Certaines législations imposent de cultiver le cannabis hors de la vue des autres, donc respecte cette règle. Après avoir pris en compte tous ces critères, tu seras en mesure de choisir l’emplacement idéal.
 

Préparer ton espace de culture intérieur

L’endroit est choisi, l’équipement est là. Passons à l’installation de la chambre de culture. D’abord, il est essentiel de protéger les plantes de la lumière. C’est crucial, car la lumière pendant la phase sombre peut nuire à la plante. Ensuite, installe les ventilateurs et purificateurs d’air pour assurer une bonne circulation de l’air et éviter les mauvaises odeurs. Si tu utilises un système d’irrigation, nécessaire pour plusieurs plantes, installe-le ensuite. Ensuite, place correctement l’éclairage de culture pour cannabis en intérieur. Quand la plante sort de la phase sombre, elle a besoin de 12 à 18 heures de lumière, selon son cycle. Cela correspond à la durée du jour. L’idéal serait d’automatiser ce processus avec un minuteur. Si tu prévois d’utiliser un thermomètre, un humidificateur ou d’autres appareils, ajoute-les après tout ça. Assure-toi que la pièce est propre. Voilà, l’essentiel de la préparation est fait.
 

Choisir le meilleur sol pour la culture intérieure du cannabis

Voici quelques options pour choisir le meilleur sol pour la culture du cannabis en intérieur :
 
  • Le sol limoneux est considéré comme idéal pour le cannabis en raison de sa composition équilibrée de sable, de limon et d'argile. Il favorise un développement sain des racines et est relativement facile à travailler, ce qui en fait le choix préféré de nombreux cultivateurs de cannabis.
  • La terre sableuse contient des particules grossières qui assurent un excellent drainage et une bonne aération. Bien qu'il ne retienne pas les nutriments aussi efficacement que les sols limoneux ou argileux, il peut être utile pour éviter l'arrosage excessif et le pourrissement des racines. L'incorporation de matière organique et de compost dans un sol sablonneux peut améliorer sa capacité à retenir les nutriments, ce qui en fait une option viable pour cultiver du cannabis dans une petite pièce dans certaines conditions.
  • La fibre de coco, dérivée des coques de noix de coco, est un support populaire pour la culture intérieure de cannabis. Elle a un pH neutre et est réutilisable, ce qui en fait une option respectueuse de l'environnement. Mélangée à d'autres composants du sol, la fibre de coco peut améliorer la texture et la fertilité du sol. Consultez nos produits en fibre de coco pour les plantes de cannabis.
  • Il existe également de nombreux terreaux prêts à l'emploi optimisés pour les plantes de cannabis.

 

 

Nous espérons que ces conseils pour cultiver du cannabis en intérieur vous seront utiles et vous aideront à comprendre le processus de culture intérieure de cannabis. Si vous trouvez ce matériel intéressant, nous serons heureux de le partager avec vous. Il y a beaucoup d'autres conseils et astuces que nous pouvons vous montrer.
 
10 conseils pour maximiser la croissance du cannabis dans les petits espaces

10 conseils pour maximiser la croissance du cannabis dans les petits espaces

Cultiver du cannabis dans un espace réduit peut s’avérer une expérience enrichissante, permettant à ceux qui ne disposent pas d’un grand jardin de récolter des fleurs d’excellente qualité. Avec une planification soignée et des méthodes ingénieuses, il est tout à fait possible d’optimiser tes rendements, même dans les endroits les plus exigus.
 
 
 
Le cannabis est une plante incroyablement polyvalente, capable de s’épanouir presque partout à condition de recevoir suffisamment de lumière et de nutriments. Pas besoin d’une grande serre, d’un vaste jardin ou d’une salle de culture professionnelle pour obtenir des fleurs savoureuses et puissantes : une armoire, un meuble recyclé, une tour d’ordinateur vide ou même un simple recoin de ta chambre peuvent faire l’affaire, qu’ils accueillent déjà d’autres plantes d’intérieur ou non. Cultiver dans un espace restreint présente aussi des avantages. Les petits plants de cannabis sont plus faciles à dissimuler et à manipuler, ce qui permet une culture en toute discrétion. De plus, une culture d’ampleur réduite génère moins de bruit d’équipements et d’odeurs, ce qui limite les risques d’attirer l’attention. Cependant, réussir à cultiver du cannabis dans un espace limité demande un savant mélange de créativité et de compétences techniques. Ces 10 conseils de base t’aideront à optimiser tes efforts et à atteindre tes objectifs.
 

1- Choisis des génétiques compactes

Une culture réussie commence toujours par le choix de la bonne génétique. Privilégie des variétés compactes à l’aspect buissonnant, mieux adaptées aux espaces réduits. Les sativas, avec leur croissance élancée et leur structure aérée, peuvent être moins pratiques dans ces conditions, tandis que les indicas, plus courtes et trapues, produisent des fleurs denses idéales pour les petits espaces. Les hybrides, eux, combinent les caractéristiques des deux familles et offrent une certaine polyvalence. Pour une culture dans un espace restreint, les indicas seront généralement plus simples à gérer. N’hésite pas à recourir aux variétés autofloraison, qui ont l’avantage de pousser en deux fois moins de temps, ce qui en fait une option parfaite pour ce type de projet.
 

2- Prudence avec l’éclairage

En intérieur, un éclairage artificiel est indispensable (sauf si tu disposes d’un rebord de fenêtre offrant plusieurs heures de soleil direct par jour). Or, les lampes de culture traditionnelles dégagent beaucoup de chaleur et doivent être placées à une distance suffisante des plantes pour éviter de brûler leurs feuilles et leurs fleurs. C’est là que les LED entrent en scène : elles offrent un spectre lumineux complet de haute qualité tout en émettant très peu de chaleur. Cela réduit non seulement le risque de surchauffe, mais aussi le besoin d’un équipement supplémentaire pour réguler la température dans ton espace de culture.
 

3- Soigne bien tes plantes

Dans les espaces réduits, il est possible de limiter la taille des plantes tout en optimisant les rendements grâce à des techniques spécifiques. Le palissage à faible stress (LST) consiste à attacher les branches horizontalement pour améliorer l’exposition des fleurs à la lumière et à l’air, ce qui favorise la formation de colas supplémentaires. À l’inverse, le palissage à stress élevé (HST) est une méthode plus intensive, impliquant des techniques comme le topping ou le super cropping, qui stimulent la croissance d’une canopée uniforme et augmentent le nombre de têtes.
 
 
 

4- Veille à la bonne circulation de l’air

Le contrôle du climat est essentiel dans une petite culture. Idéalement, la température doit se situer entre 20 et 25°C, avec une humidité relative variant entre 40 et 75 % selon le stade de la vie de la plante. Même si les lampes LED aident à maintenir une température plus basse, la ventilation reste indispensable car l’apport d’air frais stimule la croissance des plantes. L’utilisation de petits ventilateurs oscillants placés stratégiquement peut assurer une bonne circulation de l’air dans ton espace de culture.
 

5- Choisis des pots peu encombrants

Choisis des pots compacts ou des sacs de culture en tissu, adaptés aux espaces restreints. Cela peut sembler évident, mais la taille des pots doit correspondre à celle des plantes : de petits pots pour de petites plantes, et inversement. Les variétés à autofloraison nécessitent moins d’espace pour le développement de leurs racines par rapport aux hybrides indica-sativa plus vigoureux. En général, des pots de 6 litres suffisent pour cultiver idéalement la plupart des autos et des indicas de petite taille.
 
 

6- Opte pour le bon médium

 Le support de culture joue un rôle clé dans la santé et les rendements des plantes. La terre est une option classique, idéale pour les débutants, mais elle peut être encombrante. Pour les espaces limités, les systèmes hydroponiques sont une excellente alternative. Ils utilisent une solution nutritive qui dispense du recours à des pots volumineux. Une autre option intéressante est la fibre de coco, un support léger, réutilisable, offrant un drainage optimal et une bonne aération des racines.
 

 7- Gère les nutriments de manière efficace

Dans un espace restreint, il est crucial d’éviter la suralimentation et les déséquilibres nutritionnels. Si tu utilises de la terre de qualité ou un système hydroponique, suis simplement les schémas d’alimentation spécifiques à la variété que tu cultives. Contrôle régulièrement le pH et la conductivité électrique (EC) pour t’assurer que tes plantes reçoivent les nutriments nécessaires sans excès. Rappelle-toi que, dans les petits espaces, la modération est essentielle : il est toujours plus facile de corriger une carence en nutriments que de gérer les effets d’une suralimentation.
 

8- Arrose peu mais souvent

Dans les petits espaces, l’arrosage doit être précis pour éviter à la fois les carences et les excès de nutriments. Un système d’irrigation au goutte-à-goutte peut être utile, mais l’arrosage manuel reste souvent la méthode la plus pratique et efficace. Laisse la terre sécher légèrement entre les arrosages afin de prévenir la moisissure des racines et les problèmes liés à une humidité excessive. Rappelle-toi que moins il y a de terre, plus elle se dessèche rapidement. Sois donc attentif à la fréquence d’arrosage.
 

9- Réduis la phase végétative au maximum

Si tu cultives une plante féminisée photopériodique, attends-toi à ce qu’elle double de taille pendant la phase de floraison. Pour limiter sa hauteur, tu peux raccourcir la phase végétative. En intérieur, 3 à 4 semaines en végétatif suffisent généralement pour atteindre la taille souhaitée tout en favorisant un bon développement des racines. En plus de contrôler la taille des plantes, des cycles végétatifs plus courts réduisent les risques de maladies et d’infections par des agents pathogènes : plus la récolte est précoce moins de temps ont les problèmes pour se manifester.
 
 

10- Sois réaliste dans tes attentes

Enfin, comme pour toute culture de cannabis, il est important d’avoir des attentes réalistes concernant l’ampleur de la récolte, la qualité des fleurs et le temps nécessaire pour passer de la graine à la récolte. Par exemple, dans un espace réduit de 35 × 35 × 75 cm avec environ 30 W de lumière tout au long du cycle, tu peux espérer récolter entre 25 et 45 g, selon la variété, la quantité d’engrais, les techniques de palissage utilisées et le niveau d’expertise. En moyenne, il faut compter entre 3 et 4 mois pour compléter une culture, en fonction (évidemment) du cycle d’éclairage et de la génétique. Comme tu peux le voir, il est tout à fait possible de cultiver dans des espaces très restreints. Cependant, cela peut se révéler un défi si tu manques d’expérience. Maîtriser les bases, les techniques de palissage et les spécificités de ton installation est essentiel pour réussir. Une fois ces éléments bien compris, il n’y a pas de différence fondamentale entre des petites et des grandes plantes. Alors, lance-toi sans crainte : l’expérience en vaut vraiment la peine.
 
Guide de culture de graines de cannabis auto en Allemagne et dans le Nord de la France

Guide de culture de graines de cannabis auto en Allemagne et dans le Nord de la France

L'Allemagne se couvre lentement de vert grâce à son nouveau cadre juridique, lequel autorise l’autoproduction de cannabis. Dans cet article, découvre pourquoi les variétés autofloraison pourraient bien être la clé pour réussir ta récolte dans ce contexte unique.
 

Qu'est-ce qu'une graine de cannabis autofloraison ?

Les variétés à autofloraison sont des types de cannabis qui NE demandent PAS de variation du cycle lumineux pour entrer en floraison. Elles commencent à fleurir spontanément dès leur quatrième ou cinquième semaine de croissance et achèvent leur cycle de vie complet en 8 à 11 semaines, selon la génétique.
 

Pourquoi les plantes à autofloraison conviennent-elles si bien à l’Allemagne ?

Le présent article se penche sur les conditions climatiques spécifiques de l'Allemagne et sur les avantages qu’offrent les variétés autofloraison dans ce contexte. Mais garde bien en tête que ces conseils sont tout aussi pertinents dans d’autres pays au climat similaire, comme c’est le cas dans le Nord ou l’Est de la France.
 

Les intérêts des graines autofloraison pour la culture en Allemagne

Les variétés à autofloraison ont révolutionné la culture du cannabis en extérieur, la rendant possible dans des régions où les conditions limitaient auparavant les chances de succès. Voici pourquoi :
 
  • Cycle de vie court. Grâce à leur vie courte, ces variétés conviennent parfaitement aux régions où les étés sont brefs. En semant tes graines à la mi-juin, tu peux récolter dès la fin août. Cela permet d’éviter les intempéries automnales (souvent précoces et soudaines dans certaines zones d’Allemagne ou le Nord de la France) qui pourraient compromettre tes récoltes.
  • Moindre exposition aux parasites. La rapidité de ces plantes limite également leur exposition aux parasites et aux champignons. Elles conviennent donc parfaitement aux débutants ou à ceux qui cherchent à réduire les risques sur des cultures à grande échelle.
  • Petite taille et discrétion. Ces plantes compactes s’adaptent parfaitement aux espaces restreints comme un grand appui de fenêtre, un balcon, un jardins ou une terrasse. Elles sont donc très recherchées par les producteurs urbains. Mais on en retrouve aussi dans des installations commerciales qui souhaitent maximiser chaque centimètre carré disponible.
  • Idéales pour les moins patients. Ces variétés permettent de récolter des fleurs extrêmement résineuses en un temps record, sans prise de tête. Elles séduisent aussi bien les producteurs débutants qui profitent des nouvelles opportunités offertes par la législation allemande, que les experts souhaitant réaliser plusieurs récoltes sur une seule saison.
  • Adaptabilité. En Allemagne et dans certaines régions françaises, les étés sont marqués par une météo imprévisible, alternant entre soleil, vent et pluies estivales. Les variétés à autofloraison, hybrides polyvalents par excellence, s’adaptent parfaitement à ces conditions changeantes. Par ailleurs, leur taille compacte permet de les déplacer facilement pour les protéger des averses ou des vents trop violents.
  • Résistance à la pollution lumineuse. Contrairement aux variétés photopériodiques, les plantes à autofloraison ne sont pas sensibles à la lumière ambiante, comme celle des lampadaires ou autres sources artificielles. Cela les rend particulièrement adaptées aux environnements urbains où la pollution lumineuse est omniprésente.
  • Simplicité d’entretien. En intérieur, le recours à ces variétés élimine le besoin de modifier le cycle lumineux. C’est un atout majeur pour les débutants et ceux qui disposent de peu de temps à consacrer à leur culture.
 
 

Conseils pour cultiver du cannabis autofloraison en Allemagne et en France

Les autofloraisons sont particulièrement faciles à cultiver. Mais il y a des concepts à garder à l'esprit pour ne pas commettre d'erreurs de débutant.
 

Choisis une génétique autofloraison adaptée au climat allemand ou français

Opte pour des variétés résistantes et adaptées aux étés des régions froides, comme :
  • Auto Do-Si-Dos de Linda Seeds: cette génétique combine un effet puissant et exaltant avec des saveurs typiquement américaines.Son profil aromatique évoque une tarte au citron sur un fond terreux. Extrêmement résistante au froid, elle est idéale pour des régions comme l’Allemagne, le Nord et l’Est de la France ou encore la Belgique.
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  • Auto Northern Lights: un grand classique qui garantit des rendements impressionnants, même dans les climats nordiques.Cette variété robuste de Linda Seeds est également disponible en bulk pour des cultures à grande échelle.
 

Les erreurs les plus courantes dans la culture des plantes auto

Cultiver des variétés à autofloraison est un jeu d’enfant, à condition de suivre ces règles d’or:
 
  • Utilise un substrat bien aéré. Avec leur cycle de vie court, chaque jour compte pour les variétés à autofloraison. Pour optimiser leur métabolisme et maximiser les rendements, privilégie donc un substrat bien aéré. Un mélange efficace peut inclure ¾ de terre et ¼ de coco, d’argile expansée ou tout autre matériau favorisant l’aération.
  • Arrose avec parcimonie en début de croissance. Pendant les premières semaines, un excès d’eau peut ralentir le développement des racines et bloquer la croissance. Durant les 3-4 premières semaines, privilégie des arrosages légers et fréquents, en évitant de saturer le sol.
  • Évite les transplantations. Place directement la graine germée dans son pot définitif. Les variétés à autofloraison réagissent mal au stress dû à la transplantation, ce qui peut freiner leur croissance.
  • Renonce aux techniques de taille ou de palissage. La courte phase végétative des autos ne leur laisse pas le temps de se remettre des tailles ou manipulations. Ces pratiques sont donc inefficaces pour les plantes automatiques.
  • Les variétés à autofloraison adorent la lumière du soleil, comme toutes les plantes de cannabis. En extérieur, installe-les dans des zones bien ensoleillées pour maximiser leur développement pendant l’été.
  • Si tu cultives des graines auto en intérieur, veille à ce qu’elles bénéficient d’au moins 18 heures de lumière et 6 heures d’obscurité tout au long de leur vie (certains optent carrément pour un cycle 20/4). Vu le coût élevé de l’électricité en France, en Belgique et en Allemagne, investir dans un éclairage LED peut s’avérer judicieux sur le long terme pour limiter les dépenses énergétiques.
 
 
Un dernier conseil essentiel pour cultiver du cannabis dans le Nord de la France, en Belgique ou en Allemagne, que ce soit avec des graines à autofloraison ou des graines féminisées photodépendantes, c’est de te préparer à affronter les caprices de la météo. Les variations soudaines de température pendant l’été sont fréquentes. Anticipe en installant un système de protection pour tes plantes, comme des auvents ou une serre temporaire fabriquée avec du plastique transparent, afin de les préserver de la pluie ou des nuits fraîches. Grâce à leur rapidité, leur simplicité d’entretien et leur grande adaptabilité, les variétés à autofloraison sont une solution idéale pour surmonter les défis du climat du nord de l’Europe. Que tu sois un producteur chevronné ou un novice, ces génétiques seront tes meilleures alliées pour réussir tes cultures extérieures durant la saison estivale.
 
Comment choisir les meilleures graines de cannabis pour climats froids

Comment choisir les meilleures graines de cannabis pour climats froids

La culture du cannabis en extérieur peut s’avérer complexe, surtout dans les climats froids où la saison de culture est courte. Pour maximiser tes chances de succès, le choix de variétés adaptées est crucial, surtout en cas de températures basses et de conditions météorologiques peu clémentes. Plusieurs facteurs doivent être pris en compte pour identifier les variétés de marijuana les mieux adaptées à ces environnements.

 

Avant de se lancer, posons-nous une question essentielle : est-il possible de cultiver du cannabis dans des climats froids ? La réponse n’est pas si évidente, car elle dépend de nombreux paramètres, tels que la température minimale tolérée, les caractéristiques environnementales, les précautions mises en place, le niveau d’expérience, le choix de la génétique, et bien d’autres facteurs encore. Cependant, en adoptant les bonnes stratégies, il est tout à fait possible de cultiver du cannabis dans des régions aux températures basses, bien que ces conditions ne soient pas idéales pour cette plante qui préfère les climats chauds et ensoleillés. En fait, tout comme nous, les êtres humains, le cannabis s’épanouit davantage dans un environnement adapté à ses besoins. Lorsque le cannabis est exposé de façon prolongée à des températures basses, son développement ralentit progressivement. En dessous de 15°C, son métabolisme décélère, les processus enzymatiques et biochimiques se perturbent et la vigueur végétative s’en trouve affectée. Le système racinaire, lui aussi, peine à se développer correctement, limitant l’absorption des nutriments essentiels. Cela aboutit à une plante affaiblie, à la croissance lente et aux rendements médiocres. De manière générale, les plants de cannabis supportent mal le gel. Des températures inférieures à 0°C peuvent causer des dommages importants à leur structure, notamment aux feuilles et aux tissus les plus jeunes, entraînant une nécrose (mort cellulaire). Ces dégâts réduisent drastiquement leur capacité à croître et à fleurir. Ainsi, pour maximiser tes chances de succès, il est préférable de cultiver le cannabis en intérieur pendant les mois les plus froids, notamment dans les régions où les températures descendent sous le seuil de 0°C. Dans les zones plus tempérées, l’utilisation de serres, de protections diverses ou de paillis isolants peut suffire. Même dans les pays scandinaves, certains réussissent ainsi à faire pousser des variétés à autofloraison en plein air, malgré des conditions climatiques particulièrement rigoureuses. Il est donc essentiel de trouver la méthode qui correspond le mieux à tes besoins et à ton environnement. La première étape consiste à sélectionner les graines les mieux adaptées à tes objectifs et aux conditions de culture.

 

 

Quel type de génétique choisir pour les climats froids

Les variétés à autofloraison, telles que l’Auto Polar Gelato, l’Auto Tropicana Cookies ou encore l’Amnesia Auto sont idéales pour qui recherche des génétiques résistantes aux intempéries. Grâce à leur ascendance Ruderalis, issu de régions comme la Sibérie où le cannabis s’est adapté à des conditions climatiques et lumineuses difficiles, ces plantes se montrent particulièrement robustes. Ne dépendant pas de la photopériode, elles n’attendent pas la diminution de la durée du jour pour fleurir, ce qui permet de les cultiver sur les 2 ou 3 mois les plus chauds de l’année : tu peux les planter en début d’été et les récolter dès septembre, avant l’arrivée du froid et des pluies, tout en profitant pleinement de l’intensité solaire estivale. Tu peux également choisir des variétés féminisées ou régulières, souvent prisées pour leur rendement plus élevé. Certaines de ces variétés se distinguent par leur résistance au froid et leur floraison rapide, ce qui permet de réduire les risques liés aux gelées précoces. Si tu ignores la période de récolte en extérieur, appuie-toi sur le temps de floraison en intérieur : une floraison en 7 à 8 semaines est idéale pour les climats difficiles, tandis que 9 à 10 semaines ou plus indique que la variété sera moins adaptée aux conditions rigoureuses.

 

Autres facteurs à prendre en compte pour le choix d’une graine destinées aux climats froids

Au-delà du type de graines et de leur période de floraison, d'autres critères doivent être pris en compte pour choisir des graines de cannabis adaptées aux climats froids :

 

Génétique et capacité d’adaptation

Optez toujours pour des lignées génétiques comprenant des variétés ayant évolué dans des climats rigoureux, car elles sont naturellement moins sensibles au stress causé par le froid. Par exemple, l’Hindu Kush provient de la région montagneuse située entre le Pakistan et l’Afghanistan, réputée pour ses conditions climatiques difficiles. De même, certaines variétés, comme la Nepal Gold ou les génétiques scandinaves sont particulièrement adaptées pour résister aux basses températures, au vent et aux importantes variations thermiques nocturnes.

 

Résistance aux maladies et aux champignons

Le froid, associé à une humidité élevée, favorise le développement de maladies comme la moisissure, le botrytis ou l’oïdium. Pour limiter ces risques, il est crucial de sélectionner des variétés dotées d’une résistance naturelle à ces pathogènes, telles que la Critical + 2.0 ou l’Auto Fat Blueberry. Privilégie également des variétés dont les têtes sont bien aérées et peu denses, ce qui aide à prévenir l’apparition de ces maladies dans des environnements humides.

 

Dominance indica

La structure compacte et robuste des variétés indica est particulièrement adaptée aux climats froids. Ces plantes, plus petites et dotées de branches denses, résistent mieux aux vents qui pourraient fragiliser des variétés plus élancées. De plus, leur feuillage dense ne se limite pas à leur donner un aspect touffu : il agit également comme une couche naturelle d’isolation thermique, offrant une meilleure protection contre les basses températures.

 

Grande production de résine

Les génétiques produisant des têtes denses et résineuses ne se contentent pas d’offrir de la puissance aux fleurs, elles apportent également une protection naturelle contre le froid et l’humidité. Les trichomes du cannabis jouent un rôle crucial en défendant la plante contre les agressions environnementales, comme les basses températures, les parasites et les rayons UV intenses. Les climats froids peuvent même stimuler la production de résine, une réponse de la plante au stress, ce qui peut enrichir la qualité de votre récolte, en la rendant plus savoureuse, plus aromatique et plus puissante.

 

Stabilité génétique

Dans un environnement idéal, comme une chambre de culture contrôlée, le phénotype d’une variété s’exprime pleinement. Cependant, si tu ne disposes pas d’une génétique stabilisée, les choses sont plus complexes. Par exemple, certaines variétés, comme la Northern Lights, la White Widow ou l’Afghan Skunk, sont réputées pour leurs rendements exceptionnels même dans des conditions froides. Issues de lignées robustes, ces génétiques ont été soigneusement sélectionnées et perfectionnées au fil du temps, assurant ainsi une qualité et une résilience constantes.

 

Variétés Purple

Une autre excellente raison de cultiver du cannabis dans des climats froids est l’opportunité d’admirer les couleurs vibrantes des variétés violettes ou bleues, comme la Purple Kush ou la Gelato #33, qui intensifient leurs teintes sous l’effet du froid. Les basses températures peuvent provoquer un stress oxydatif chez les plantes, stimulant l’expression des gènes liés à la production d’anthocyanes. Ces pigments, agissant comme un antigel naturel, protègent les cellules végétales tout en accentuant les nuances violettes, bleues ou rouges, offrant un spectacle visuel saisissant dans les dernières semaines de floraison.

 

 

Ainsi, cultiver du cannabis dans des climats froids n’est pas seulement possible, mais peut aussi être très gratifiant et esthétiquement fascinant, à condition de sélectionner les bonnes génétiques et de suivre des pratiques adaptées. Privilégie des variétés stables, résistantes, à floraison rapide et adaptées au froid, et pense à utiliser des outils comme les serres, les couvertures thermiques ou le paillage pour optimiser tes conditions de culture. Avec ces stratégies, tu maximiseras tes chances de récolter des fleurs de haute qualité, même face aux défis climatiques. Bonne chance pour ta prochaine récolte, et, en attendant, restes bien au chaud !

 

Grains féminisées ou autofloraison ?

Grains féminisées ou autofloraison ?

Graines féminisées ou autofloraison : laquelle te convient le mieux ?

Bien que la multitude de génétiques disponibles aujourd’hui puisse rendre le choix de tes variétés de cannabis complexe, déterminer précisément tes besoins et envies t’aidera à prendre la meilleure décision. La première étape consiste à choisir entre graines féminisées et graines autofloraison. Dans cet article, nous t’expliquerons les différences entre ces deux types de graines pour te permettre de déterminer celle qui te conviendra le mieux.

 

Que sont les graines féminisées ?

Les graines féminisées sont conçues pour produire exclusivement des plantes femelles. Avant leur développement, les growers cultivaient des graines régulières, encore appréciées aujourd’hui pour certaines applications spécifiques, mais moins pratiques lorsqu'il s'agit de récolter des fleurs sans graine (sinsemilla). En effet, les graines féminisées épargnent au producteur le labeur de recherche et d’élimination des plants mâles, d’où un gain de temps et d’espace. Les variétés féminisées dépendent de l’intensité lumineuse pour entrer en floraison. En intérieur comme en extérieur, elles demeurent en phase de croissance tant qu’elles reçoivent plus d’heures de lumière que d’obscurité (par exemple, 18/6) et n’entrent en floraison que lorsqu’on passe à un cycle lumineux de 12/12 en intérieur, ou lorsque les jours raccourcissent en extérieur.

 

 

Les avantages des graines de cannabis féminisées

  • Contrôle de la taille des plantes grâce au cycle lumineux : Puisqu’elles sont photopériodiques, ces variétés dépendent du cycle lumineux pour entrer en floraison, ce qui permet de contrôler aisément leur taille. En intérieur, il suffit de régler l’éclairage sur un cycle de 18 heures de lumière et 6 heures d’obscurité. En extérieur, la taille des plants peut être ajustée en faisant germer les graines plus tôt (en avril-mai) ou plus tard (en juin-début juillet), si les conditions météorologiques le permettent.
  • Rendement : La maîtrise de la taille des plants permet à ceux qui disposent de l’espace suffisant de faire pousser de véritables « arbres » de cannabis, comme le font les Américains. Ce contrôle augmente donc le rendement potentiel.
  • Techniques de taille et de palissage : Les variétés photopériodiques se prêtent bien à l’application de techniques de taille et de palissage, comme le SCROG, le LST, et bien d’autres.

 

Les inconvénients des graines de marijuana féminisées

  • Contrôle précis du cycle lumineux : En intérieur, il est indispensable de contrôler les heures de lumière et d'obscurité pour déclencher la floraison. En extérieur, la pollution lumineuse durant la période d'obscurité (éclairage public, lumières du voisinage, etc.) peut perturber ce processus.
  • Cycle de croissance plus long : Bien qu'elles offrent des rendements plus élevés, les graines féminisées ont un cycle de vie plus long que les variétés à autofloraison (particulièrement en extérieur), ce qui peut s’avérer dommage pour qui désire des résultats rapides.

 

Que sont les graines autofloraison ?

Les graines autofloraison sont développées à partir de la génétique de la Ruderalis, une variété originaire de Sibérie parfaitement adaptée aux climats froids et aux étés courts. Ces graines ont la particularité de fleurir indépendamment du nombre d'heures de lumière. En effet, elles entament leur floraison automatiquement vers la quatrième ou cinquième semaine de leur vie. Ce type de génétique est idéal pour ceux qui souhaitent récolter rapidement.

 

 

Les avantages des graines de cannabis autofloraison

  • Rapidité : Les variétés automatiques sont idéales pour des cycles de culture rapide, particulièrement en extérieur et dans les régions aux climats froids et aux étés courts.
  • Facilité de culture : Aucun contrôle des heures de lumière n’est nécessaire. Elles sont donc idéales pour les débutants.
  • Discrétion : Avec une durée de vie limitée et donc une période végétative réduite, les variétés autofloraison atteignent généralement une taille plus modeste que les graines féminisées. Elles sont donc bien adaptées aux petits espaces, comme les balcons ou les terrasses.
  • Cycle de vie : Les génétiques à autofloraison ont un cycle de vie complet, de la germination à la récolte, de 8 à 11 semaines selon la variété, ce qui permet de réaliser plusieurs récoltes sur une même saison.
  • Risque réduit de parasites et de champignons : Grâce à leur cycle de vie court, ces plantes sont moins susceptibles de souffrir de maladies, de parasites ou de champignons.

 

Les inconvénients des graines de cannabis autofloraison

  • Rendements plus faibles : Les variétés à autofloraison produisent généralement moins de fleurs que les variétés féminisées, leur cycle de vie plus court ne leur permettant pas d’atteindre une taille aussi imposante.
  • Moins de marge d’erreur : Ne dépendant pas du cycle lumineux pour fleurir, ces plantes laissent peu de place aux erreurs. Contrairement aux variétés féminisées, dont la phase végétative peut être prolongée à volonté en intérieur (ou naturellement plus longue en extérieur), les autos ont un cycle de vie fixe, ce qui rend la récupération après un stress ou une blessure plus difficile, d’où un impact possible sur le rendement.
  • Incompatibilité avec les techniques de taille ou de palissage : La période végétative courte de ces plantes limite l’efficacité des techniques de taille et de palissage.

 

Il existe plusieurs erreurs courantes dans la culture de graines à autofloraison. Voici quelques conseils pour les éviter :

 

  • Ne les transplante pas : La transplantation peut stresser la plante et bloquer sa croissance. Place donc directement la plantule dans son pot définitif.
  • Évite d’imbiber le substrat : Un excès d'eau est une erreur fréquente. Les variétés à autofloraison sont sensibles à l’arrosage excessif : leurs racines peuvent cesser d'absorber les nutriments, ce qui freine leur croissance. Privilégie toujours un arrosage modéré mais fréquent, surtout durant les trois premières semaines de vie.
  • Opte pour un substrat bien aéré : Un substrat léger et aéré permet d’accélérer les processus métaboliques de la plante, lui permettant de tirer le meilleur parti de chaque jour de sa courte vie.

 

Féminisées ou autofloraison : quel est le meilleur type de graine pour toi ?

Le choix entre graines autofloraison et graines féminisées dépend de tes objectifs, de ton niveau d’expérience et des conditions dans lesquelles tu cultives.

 

Les graines autofloraison sont faites pour toi si…
  • Tu recherches des résultats rapides.
  • Tu vis dans une région froide où les étés sont courts et où le mauvais temps arrive tôt.
  • Tu souhaites réduire le risque de parasites, de champignons et de maladies.
  • Tu disposes d’un petit espace, comme un balcon, une terrasse, ou même un simple appui de fenêtre.
  • Tu recherches la discrétion. Les variétés autofloraison sont ainsi idéales en ville, notamment.
  • Tu ne veux pas te soucier des cycles lumineux en intérieur, ou tu ne peux pas éviter la pollution lumineuse en extérieur.
  • Tu souhaites réaliser plusieurs cycles de culture sur une même saison extérieure.

 

Les graines féminisées sont faites pour toi si…
  • Tu es à la recherche d’un rendement élevé.
  • Tu souhaites mieux contrôler la taille de tes plantes.
  • Tu désires appliquer des techniques de taille et de palissage pour maximiser les rendements.
  • Tu cultives en intérieur. Bien que les graines à autofloraison puissent être cultivées en intérieur, elles nécessitent 20 heures de lumière et 4 heures d’obscurité tout au long de leur vie pour des résultats optimaux, ce qui risque de se traduire par une facture d’électricité particulièrement salée.
  • Tu as une longue expérience et tu veux un contrôle total sur tes cultures. Les graines féminisées te permettent de personnaliser chaque étape du processus, en optimisant l’utilisation de l’espace et des ressources selon tes besoins.

 

Conclusion

Dans le vaste univers du cannabis, il n'y a pas de formats meilleurs que d'autres. Il s'agit simplement de choisir les graines qui répondent le mieux à tes besoins et rendent ton expérience de culture aussi plaisante que possible. Si tu es prêt à te lancer ou si tu désires explorer les différents options existantes, jette un œil au catalogue de Linda Seeds et découvre la variété parfaite pour ta prochaine culture.

 

Guide de stockage des graines de cannabis : Préservez vos précieuses variétés

Guide de stockage des graines de cannabis : Préservez vos précieuses variétés

Comment conserver efficacement vos semences de marijuana ?

Le stockage des semences de marijuana est une étape cruciale pour tout cultivateur, qu'il soit novice ou expert. Pour préserver la génétique et la qualité de vos graines, il est essentiel de connaître les bonnes pratiques de stockage. Dans cet article, nous allons voir en détail comment conserver efficacement vos graines de cannabis. Que vous soyez un amateur enthousiaste, un cultivateur passionné ou un consommateur averti, ces conseils vous aideront à préserver la viabilité et la qualité de vos graines.

 

Stockage de graines de cannabis

 

Pourquoi le stockage est-il essentiel ?

Le stockage efficace des graines de cannabis est un aspect fondamental de la culture du cannabis. Elle repose sur des principes scientifiques et des connaissances biologiques solides. Pour comprendre pourquoi la conservation est si essentielle, nous devons nous pencher sur les mécanismes qui régissent la viabilité des graines.

Dynamique de l'eau

Les graines de cannabis sont des organismes vivants dont la viabilité dépend d'un certain nombre de facteurs. L'un des plus importants est l'eau. Les graines contiennent une petite quantité d'eau, essentielle pour déclencher le processus de germination. Cependant, une exposition prolongée à l'humidité peut entraîner la pourriture des graines et la perte de leur viabilité.

L'impact de la lumière et de la température

La lumière est un autre facteur à prendre en compte. Les rayons UV contenus dans la lumière du soleil peuvent endommager les graines en altérant leur structure moléculaire. C'est pourquoi il est recommandé de conserver les semences dans des récipients opaques pour les protéger de la lumière.

La température joue également un rôle essentiel. Une température trop élevée peut désactiver les enzymes nécessaires à la germination, tandis qu'une température trop basse peut ralentir le métabolisme des graines et les empêcher de germer correctement.

En comprenant ces principes, vous comprendrez pourquoi un stockage efficace des semences est essentiel. Elle maintient un équilibre délicat entre ces facteurs pour garantir que les graines restent en parfait état jusqu'à ce que vous soyez prêt à les cultiver. La section suivante vous fournira des détails sur la manière d'appliquer ces connaissances au stockage pratique de vos graines de cannabis.

Matériel nécessaire au stockage

Pour conserver efficacement les graines de cannabis, il faut disposer du matériel adéquat et comprendre les facteurs scientifiques en jeu.

 

Entreposage des graines de chanvre

 

Récipients de stockage hermétiques

Le choix des récipients de stockage est crucial. Optez pour des bocaux en verre ou des boîtes en plastique hermétiques. Ces récipients doivent être hermétiques afin d'empêcher l'humidité de pénétrer. La présence d'eau peut entraîner une germination prématurée des graines ou des moisissures. Les récipients opaques offrent une protection supplémentaire contre les rayons UV, qui peuvent endommager les semences.

Étiquetage et gestion

Une gestion organisée est essentielle. Étiquetez chaque contenant avec le nom de la variété, la date de conservation et d'autres informations pertinentes. Cela facilite la gestion de votre collection et vous permet de trouver rapidement les semences dont vous avez besoin pour vos cultures. Un marquage clair est une habitude essentielle pour tout cultivateur sérieux.

L'importance de l'hygromètre

Pour un stockage précis, l'hygromètre est un outil essentiel. Cet instrument mesure l'humidité relative dans vos conteneurs de stockage. Il vous permet de contrôler et d'ajuster l'humidité afin de maintenir un environnement optimal pour vos semences. L'hygromètre vous permet de prévenir les moisissures et d'assurer la viabilité à long terme de vos semences.

Les étapes d'un stockage efficace des graines

Le stockage efficace des graines de cannabis est un processus délicat qui repose sur une compréhension approfondie de la biologie des graines. Pour garantir une viabilité à long terme, suivez ces étapes essentielles.

Préparation des graines

Avant de stocker les graines, assurez-vous qu'elles sont complètement sèches. L'humidité résiduelle peut provoquer des moisissures. Pour sécher les graines, placez-les sur un plateau en papier absorbant dans un endroit frais et sec. Une fois qu'elles sont complètement sèches, transférez-les dans des récipients hermétiques.

Gestion de l'humidité et de la température

Un contrôle précis de l'humidité et de la température est essentiel. Maintenez une humidité relative de 5 à 10 % pour éviter une germination prématurée. La température doit être maintenue entre 5 et 7 degrés Celsius. Des températures plus élevées peuvent désactiver les enzymes nécessaires à la germination, tandis que des températures plus basses ralentissent le métabolisme des graines.

L'importance de la congélation

La congélation est une option pour le stockage à long terme. Elle doit cependant être effectuée avec précaution. Placez les graines dans un récipient hermétique pour éviter la formation de givre. Veillez à ce que la température reste stable pendant la congélation et la décongélation. Il est également fortement recommandé de sceller les graines sous vide si vous souhaitez les congeler à long terme.

 

Graines dans un sac plastiqueGraines dans un sac plastique de linda seeds

 

Contrôler et ajuster

Surveillez régulièrement vos conteneurs de stockage. Utilisez un hygromètre pour mesurer l'humidité relative. Si nécessaire, ajustez les niveaux d'humidité en ajoutant ou en retirant des déshydratants. Surveillez la température pour maintenir un environnement stable.

Stockage à long terme

Pour ceux qui souhaitent conserver leurs graines de cannabis pendant une période prolongée, la congélation est une option à envisager. Cependant, cette méthode nécessite une compréhension approfondie de la biologie des graines et une procédure précise. Dans ce cas, il est plus judicieux d'emballer les graines sous vide afin d'éviter toute perte.

Congélation contrôlée

La congélation peut maintenir la viabilité des semences pendant de nombreuses années, voire des décennies, si elle est effectuée correctement. Toutefois, il est essentiel de contrôler tous les aspects de ce processus. Placez les semences dans un récipient hermétique, en les répartissant uniformément. Veillez à ce que la température reste stable pendant la congélation, autour de -20 degrés Celsius.

Éviter la formation de gel

Le gel peut endommager les graines de manière irréversible. Pour éviter cela, assurez-vous que le récipient est hermétique et que les graines sont complètement sèches avant la congélation. L'emballage sous vide empêche les moindres traces de gel de se former. Lors de la décongélation, évitez de manipuler les graines jusqu'à ce qu'elles aient atteint la température ambiante.

Utilisation de l'azote liquide

Certains cultivateurs professionnels optent pour l'azote liquide pour une conservation à long terme. Cette méthode est réservée aux experts, car elle nécessite une manipulation délicate des substances cryogéniques.

La conservation à long terme nécessite une attention particulière aux détails afin de s'assurer que les semences restent viables pendant de nombreuses années. La section suivante vous donne d'autres conseils pour éviter les erreurs de stockage les plus courantes et maintenir la qualité de vos semences à long terme.

 

Graines dans un pot

 

Conseils et erreurs à éviter

Stocker des graines de cannabis peut s'avérer délicat, et même de petites erreurs peuvent avoir un impact significatif sur la viabilité à long terme. Voici quelques conseils et erreurs courants à prendre en compte.

Limiter l'ouverture des conteneurs

Chaque fois que vous ouvrez un récipient, les graines sont exposées à l'air et à l'humidité, ce qui peut les dessécher ou les contaminer. N'ouvrez les conteneurs que lorsque vous êtes prêt à utiliser les graines. Évitez les inspections fréquentes, car elles augmentent le risque de contamination.

Utiliser des déshydratants

Pour contrôler l'humidité, vous pouvez ajouter des agents déshydratants tels que le gel de silice aux conteneurs de stockage. Ces agents absorbent l'excès d'humidité et maintiennent un niveau optimal pour le stockage. Veillez à utiliser des déshydratants conçus à cet effet.

Éviter la contamination

La contamination des graines peut entraîner des problèmes de moisissure. Lorsque vous manipulez des semences, assurez-vous que vos mains et les outils que vous utilisez sont propres. Évitez de toucher les semences avec des doigts sales.

Etiqueter correctement

Un étiquetage incorrect peut entraîner une confusion ou une perte de repérage de vos variétés. Utilisez des étiquettes claires portant le nom de la variété, la date de conservation et d'autres informations pertinentes. Assurez-vous que l'encre de l'étiquette est résistante à l'eau.

Stockage dans une cave à semences

Pour les collectionneurs de semences sérieux, l'investissement dans une cave à semences peut être une option. Ces espaces contrôlés offrent des conditions de stockage optimales en termes d'humidité, de température et de protection contre la lumière. Ils sont particulièrement utiles pour ceux qui possèdent de grandes collections de graines précieuses.

 

En conclusion, la conservation efficace de vos graines de cannabis est un élément clé pour tout cultivateur amateur, passionné ou averti. Comprendre les principes scientifiques sous-jacents, choisir le bon équipement, gérer l'humidité et la température, et éviter les erreurs courantes sont autant d'étapes cruciales pour garantir que vos graines restent viables et prêtes à germer quand vous en aurez besoin.

 

Chez Linda Seeds, nous comprenons l'importance de vos précieuses graines. C'est pourquoi nous nous engageons à fournir des variétés de haute qualité pour enrichir votre collection. Nos experts en génétique travaillent sans relâche pour vous offrir le meilleur de la diversité génétique du cannabis. Visitez notre boutique en ligne pour découvrir notre sélection de graines de cannabis de qualité supérieure.

 

Meilleurs vœux à vous et à vos précieuses graines, et à bientôt chez Linda Seeds !

Méthode SCROG : Maximisez le rendement de votre cannabis

Méthode SCROG : Maximisez le rendement de votre cannabis

Veux-tu améliorer ton rendement en cannabis ? Voici la méthode SCROG. Reçois des conseils sur les variétés de cannabis, les avantages et les inconvénients, ainsi que des instructions pratiques.

Souhaites-tu amener ta culture de cannabis à un niveau supérieur et obtenir un meilleur rendement ? Plonge dans le monde passionnant du Screen of Green et apprends comment créer efficacement ton paradis vert en utilisant la technique du scrogging. Ensemble, maximisons le potentiel de ta culture !

QU'EST-CE QUE LE SCROGGING ET COMMENT FONCTIONNE SCREEN OF GREEN ?

Tu as probablement entendu parler du scrogging au cours de ta carrière d'amateur de cannabis, n'est-ce pas ? Si tu t'intéresses à la culture du cannabis, tu rencontreras souvent le mot "scrog". Il signifie "Screen of Green" (écran de verdure), une technique de culture particulière qui consiste à utiliser un filet à scrog pour obtenir un meilleur rendement de tes plantes en intérieur.
 
La question de savoir qui l'emporte dans l'affaire "sog vs scrog" dépend toujours de la situation de l'horticulteur.
 
La technique Sea of Green est une méthode similaire. L'objectif est le même : obtenir un rendement plus élevé par mètre carré pendant la culture. La question de savoir qui l'emporte dans l'affaire "sog vs scrog" dépend toujours de la situation de l'horticulteur. Une chose est sûre : les deux méthodes ne sont pas destinées aux débutants !
 
Ici, tu apprendras les détails les plus importants sur le scrogging et comment il peut t'aider à faire passer ton rendement au niveau supérieur.
 
Le scrogging, également connu sous le nom de Screen of Green, est souvent utilisé comme synonyme et décrit une méthode où un filet ou une grille (appelé "SCROG net") est tendu entre tes plantes de cannabis et leur source de lumière. Ce filet permet de s'assurer que toutes les pousses ont la même longueur. De plus, grâce à ce filet, toutes tes petites plantes recevront la même quantité de lumière. Au lieu d'une seule pousse principale, comme dans la culture standard, le scrogging crée une multitude de colas. Cola est un terme botanique qui définit le site de floraison d'une plante de cannabis femelle.
 
Cette méthode est particulièrement efficace si tu as un petit nombre de plantes, car tu augmentes les chances d'une culture à haut rendement.
 
L'une des techniques clés du scrogging pour le cannabis est le "topping". Il s'agit d'une sorte d'entraînement pour la plante, qui consiste à tailler la pousse principale de tes cuties pour encourager la formation de plusieurs pousses latérales. Tu peux ensuite étêter à nouveau les deux nouvelles pousses principales pour obtenir quatre pousses principales, et ainsi de suite.
 
Cette technique est très utile en combinaison avec la méthode ScrOG, car elle permet de répartir uniformément la croissance de la plante dans le réseau ScrOG. L'étêtage encourage la plante à produire davantage de pousses latérales, qui peuvent ensuite passer à travers le réseau ScrOG, ce qui permet une distribution plus uniforme de la lumière et donc un meilleur rendement.
 
Veille à effectuer l'étêtage à la fin de la saison de croissance. Cela signifie moins de stress pour tes plantes. De plus, à ce moment-là, la plupart des pousses auront déjà traversé le filet et tu n'auras donc pas de problèmes d'entrelacement.
 
Une autre méthode bien connue est celle du "lollipopping". Il s'agit d'enlever toutes les pousses et les feuilles sous le filet au cours des premières semaines de floraison. De cette manière, tes chérubins se concentreront pleinement sur la formation des fleurs et sur l'utilisation optimale de la lumière disponible.
 
Bien que la technique du scrog soit principalement utilisée pour la culture en intérieur, tu peux également l'utiliser à l'extérieur. Dans ce cas, il faut toutefois tenir compte de certains facteurs supplémentaires, tels que les conditions météorologiques et les dégâts causés par les animaux. Néanmoins, il s'agit d'un moyen efficace de maximiser la croissance de tes plantes et d'augmenter ton rendement.
 
Bien entendu, tu es impatient de connaître le rendement approximatif par plante cultivée en intérieur. Il est difficile de faire une déclaration générale. Le rendement final dépend de divers facteurs, tels que la qualité des semences, le type de soins et l'environnement.
 
 

Plantation de cannabis

AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS DE LA MÉTHODE DU SCROGGING

Afin de t'offrir une meilleure vue d'ensemble, voici les avantages et les inconvénients de cette méthode.
 

Avantages de la méthode SCROG (Screen of Green) :

  • Répartition optimale de la lumière : La hauteur uniforme des pousses dans la méthode SCROG assure une distribution idéale de la lumière. Ainsi, chacune de tes plantes a la possibilité de recevoir une quantité égale de lumière.
  • Augmentation du rendement : Le SCROG peut considérablement augmenter le rendement par plante. La distribution uniforme de la lumière et la formation des plantes par le topping et le lollipopping contribuent de manière significative à cette augmentation.
  • Utilisation efficace de l'espace : L'utilisation d'un filet SCROG te permet d'optimiser l'espace en cultivant tes plantes horizontalement. Ceci est particulièrement avantageux dans les espaces de culture restreints tels que les placards ou les salles de stockage, où l'espace au sol est limité.
  • Meilleur contrôle : Le SCROG t'offre un meilleur contrôle sur le développement de tes plantes. Tu as la capacité d'intervenir activement pour gérer et optimiser leur croissance.

Inconvénients de la méthode du SCROG :

  • Investissement en temps : La méthode SCROG exige une grande attention, de la patience et du temps. Tisser les pousses dans le filet et prendre soin des plantes pendant leur croissance sont des activités chronophages.
  • Difficile à maîtriser : Le SCROG exige une certaine habileté et une grande attention. Le processus de tissage des pousses dans le filet peut être complexe et fastidieux. Par conséquent, si tu es débutant, il est recommandé d'éviter la méthode SCROG.
  • Stress pour les plantes : Les différentes techniques de SCROG, comme le topping et le lollipopping, peuvent causer du stress aux plantes. Si tu ne fais pas attention, tu risques de nuire à leur santé.
  • Adapté à certaines variétés uniquement : Le SCROG n'est pas approprié pour toutes les variétés de cannabis. Les variétés photopériodiques donnent de bien meilleurs résultats que les variétés autofloraison. Les variétés à forte extensibilité, c'est-à-dire celles qui poussent en hauteur et de manière plus espacée, sont mieux adaptées au SCROG.
Tu es désormais au fait des avantages et des inconvénients de cette méthode, mais cela ne suffit pas pour réussir une culture de scrog. Mais qu'en est-il des graines de cannabis adaptées à la culture en scrog ? Lesquelles sont appropriées et lesquelles ne le sont pas ?

CHOISIR LES BONNES GRAINES POUR LA CULTURE SCROG

Le choix des bonnes graines est un facteur essentiel de la réussite de ta culture en SCROG. En général, les graines des variétés de cannabis qui développent des pousses latérales prononcées et répondent bien à l'entraînement sont adaptées.
 
Les variétés à dominance Indica sont souvent idéales pour la culture en SCROG, car elles ont tendance à pousser de manière dense et à développer de nombreuses branches latérales. Les variétés à dominance Sativa peuvent également être utilisées, mais elles nécessitent souvent une formation et une gestion plus rigoureuses.
 
Il est important de noter que les graines de cannabis à autofloraison sont généralement moins adaptées à la culture en SCROG en raison de leur croissance rapide et de leur courte durée de vie. Leur contrôle est complexe, et les plantes ne sont pas compatibles avec les filets. C'est pourquoi, si tu débutes, il est plus avisé de commencer avec des variétés à photopériode.
 
En fin de compte, le choix des graines pour le SCROG dépend de tes préférences et de tes objectifs personnels. Néanmoins, en utilisant les bonnes graines pour le SCROG et en apportant des soins attentifs, tu peux récolter tous les avantages du SCROG.

 

Quelles sont les meilleures variétés de cannabis ?

La culture de plusieurs graines dans le même système de scrog permet d'obtenir une grande variété de fleurs. Choisis des variétés de hauteur similaire pour minimiser l'effort.
 

Nous pouvons te recommander Green Gelato. Elle est connue pour sa facilité d'entretien, sa floraison dense et son profil terpénique unique. Sa formation minimale de feuilles et ses grappes de fleurs denses sont parfaites pour la méthode scrog.

 

Sinon, l' OG Kush serait un bon choix. Ses nœuds sont suffisamment espacés, ce qui la rend idéale pour le scrogging. Les toppings multiples permettent à chaque endroit d'atteindre son plein potentiel et de créer véritablement un tapis entier de Kush. Cette variété produit des têtes uniformément grandes et denses, nécessite peu d'entretien et offre un rendement élevé - parfait pour le scrogging !

 

Plante de cannabis

Green Gelato de Roayl Queen Seeds

VOICI UN GUIDE UTILE SUR LE SCROG

Le filet SCROG est l'élément essentiel du SCROG. Il favorise une exposition uniforme des plantes, améliore la circulation de l'air et apporte une structure aux branches.

Comment Utiliser un Filet de Culture

Assure-toi de bien tendre le filet de culture. Positionne les branches de manière à ce qu'elles puissent s'entrelacer facilement avec les plantes voisines.

Accroche ta source de lumière à une hauteur adéquate pour assurer une répartition uniforme de la lumière sur le filet.

Maintiens une distance d'au moins 20 cm entre le filet et la base de la plante. Commence à dégager les pousses dès qu'elles touchent le filet.

Tresse les pousses dans le filet, une méthode d'entraînement à faible stress (LST). Veille à tresser soigneusement les pousses dans le filet pour favoriser une croissance horizontale.

 

Important : Agis délicatement pour ne pas endommager la plante et éviter tout stress inutile.

Pour l'arrosage, il est recommandé d'installer un système d'irrigation goutte à goutte ou d'utiliser une lance d'arrosage, ce qui simplifie le processus et économise du temps par rapport à l'utilisation d'un arrosoir.
 
Cependant, garde à l'esprit que l'irrigation au goutte-à-goutte n'est pas appropriée si tu utilises des engrais organiques.
 
Observe la croissance naturelle des branches pour orienter au minimum tes pousses dans une seule direction. Chaque carré de filet devrait idéalement accueillir une seule branche. Après le dégagement, les plantes peuvent sembler stressées, mais elles se rétablissent rapidement avec de l'eau et de la lumière. Ajuste à nouveau le filet après 2 ou 3 jours pour obtenir des résultats optimaux.

 

Note : Il est essentiel de passer à un cycle d'éclairage de 12/12 pour que les plantes fleurissent. Cependant, ne le fais pas avant que ton filet ou ta grille ne soit presque entièrement rempli !
 
Voici une liste d'accessoires pour t'aider à tirer le meilleur parti de ton scrog :
  • Filet à scrog
  • Ciseaux (de préférence des ciseaux spéciaux pour la récolte)
  • Gants jetables
  • Classeur de plantes
  • Pots
Si tu as besoin de bons ustensiles pour ta prochaine culture, n'hésite pas à passer dans notre grow store.

Low stress training

 

Méthode de formation à faible intensité (LTS)

Faire germer des graines de cannabis : Guide complet

Faire germer des graines de cannabis : Guide complet

La germination marque le point de départ de toute culture de cannabis. Pour réussir à faire germer tes graines de cannabis, il existe diverses méthodes, chacune ayant ses avantages et ses inconvénients, certaines étant plus adaptées aux débutants que d'autres. Ce texte te fournira toutes les informations nécessaires pour réussir cette étape cruciale. Chaque méthode est expliquée en détail et présentée séparément, tout en exposant leurs avantages et inconvénients.
 
Il est crucial de ne pas commettre d'erreurs lors de la germination des graines de cannabis, car cela établit les bases du développement ultérieur de la plante. Des erreurs de germination peuvent, dans le pire des cas, compromettre la taille future de la plante, voire faire échouer ton projet dès le départ si les graines de cannabis ne germent pas du tout. En plus de suivre la bonne méthode, l'élément crucial est de créer des conditions idéales pour la germination. Ces conditions sont universelles, quelle que soit la méthode choisie. Les graines nécessitent un environnement humide, chaud (mais pas trop), et obscur pour démarrer le processus. La qualité des graines joue également un rôle très important. Il est recommandé d’utiliser des graines de haute qualité, issues de banques de semences reconnues, pour maximiser les chances de succès. À la fin, certaines graines peuvent ne pas germer, même si toutes les conditions sont réunies. Ne te décourage pas, car c’est naturel : après tout, tu travailles avec du matériel organique. Cependant, pas de panique concernant la qualité : les graines proposées par les cultivateurs de notre boutique affichent un taux de germination de 90 à 100 %.

Cannabis

 

VOICI LES MÉTHODES POUR FAIRE GERMER LES GRAINES DE CANNABIS

Avant de détailler les méthodes, voici un aperçu des techniques existantes pour faire germer des graines de cannabis. Elles peuvent être germées dans du papier absorbant, dans de l’eau, directement dans la terre, ou dans des pots de tourbe comme les Jiffy. Peu importe le support choisi, il est essentiel de respecter quelques principes fondamentaux. Suis nos instructions pour une germination réussie.
 
Le cannabis est une plante discrète qui n’a pas besoin de lumière directe pour commencer à germer. La température idéale pour la germination se situe entre 20 et 25 degrés, avec 24 °C comme référence optimale. Des températures trop basses ou trop élevées peuvent nuire à la germination. L’humidité est aussi cruciale : la graine ne germera que si l’humidité est suffisante. Il est donc conseillé de vérifier régulièrement l’humidité du milieu et d’ajouter un peu d’eau si nécessaire. La germination prend généralement de 5 à 10 jours, bien que certains cas puissent nécessiter jusqu’à deux à trois semaines. Il est impossible d’accélérer ce processus, mais plus les conditions sont idéales, plus la germination sera rapide.

 

FAIRE GERMER DES GRAINES DE CANNABIS DANS DU PAPIER ABSORBANT

La première méthode consiste à utiliser du papier absorbant. Dispose une feuille sur une surface plane, place les graines à quelques centimètres les unes des autres, puis recouvre avec une deuxième feuille. Il est essentiel de maintenir les deux feuilles constamment humides, mais sans excès : elles ne doivent pas dégouliner. Après quelques jours, les graines devraient avoir germé et produit des racines de 2 à 3 mm. Pour les planter, utilise ton doigt ou, idéalement, une pince à épiler, pour faire un trou de 5 à 10 mm de profondeur dans le sol, et place-y délicatement la graine. Oriente la racine vers le bas et la coque vers le haut. Cette méthode a l’avantage de ne nécessiter que du papier absorbant, et permet d’observer facilement le développement. Son inconvénient est que les jeunes plants sont fragiles et peuvent être endommagés lors de la manipulation. Le papier absorbant peut être remplacé par du coton ou d’autres matériaux similaires.

 

 

GERMER DES GRAINES DE CANNABIS

 

LA MÉTHODE DU VERRE D'EAU - FAIRE GERMER DES GRAINES DE CANNABIS DANS DE L'EAU.

Une autre méthode consiste à placer les graines dans un verre d’eau à température ambiante (22–24 °C). Une eau trop chaude contient moins d’oxygène, ce qui peut compromettre la germination. Après 2 ou 3 jours, les graines devraient s’ouvrir et laisser apparaître de petites racines. Lorsque celles-ci atteignent 2 à 3 mm, il est temps de les planter. Manipule-les avec soin, sans utiliser tes doigts directement. Cette méthode est simple, mais le taux de germination est souvent plus faible. Il y a débat sur la lumière : certains préfèrent l’obscurité, d'autres la lumière indirecte. Les deux options semblent fonctionner. Ne laisse cependant pas les graines trop longtemps dans l’eau, au risque qu’elles meurent.

 

FAIRE GERMER DES GRAINES DE CANNABIS DANS LE SOL

Tu peux aussi semer directement dans le sol, ce qui présente l’avantage de ne pas manipuler les jeunes pousses. Utilise un terreau stérile et humidifie-le généreusement. Fais un trou de 5 à 10 mm à l’aide de ton doigt ou d’une pince, insère la graine, puis recouvre sans tasser. Assure-toi que la terre reste humide. Pour cela, il peut être utile de couvrir le pot avec un film plastique perforé à l’aide d’un cure-dent. Cela maintient l’humidité plus longtemps. En 4 à 10 jours, une petite pousse devrait percer le sol. Garde l’environnement humide, puis transplante dans un pot plus grand quand nécessaire. Cette méthode réduit le stress pour les jeunes pousses, mais demande plus de patience. Elle est très fiable si l’humidité est bien gérée. Cette méthode a l'avantage de ne pas exposer les jeunes plants au stress pendant les premiers jours, cependant, il faudra faire preuve de plus de patience pour observer les résultats de vos semences. En général, cette méthode a de très bonnes chances de succès si vous maintenez le sol bien humide.

 

FAIRE GERMER DES GRAINES DE CANNABIS DANS DE LA LAINE DE ROCHE

La laine de roche est un milieu professionnel, fait de fibres de roche volcanique. Elle convient bien à la culture en hydroponie. Elle ne contient aucun nutriment : il faut donc la préparer avant usage. Cela implique de tremper la laine de roche dans une solution d’engrais diluée, avec un pH ajusté à 5,5 (contre un pH naturel de 7–8) et un TDS de 600 ppm.

Fais un petit trou à l’aide d’un couteau ou d’une pince, insère la graine, puis place l’ensemble dans un récipient hermétique, comme un bol recouvert de film plastique (perforé). Aère une fois par jour.
 
Cette méthode donne d’excellents résultats, mais nécessite de l’expérience, un équipement précis, et du matériel coûteux. De plus, la production de laine de roche a un impact environnemental important.

FAIRE GERMER DES GRAINES DE CANNABIS DANS DES POTS DE TYPE "JIFFY" OU "PEAT".

Une méthode populaire, et la plus sûre pour les débutants, pour faire germer tes graines de cannabis, c’est d’utiliser ce qu’on appelle des pots Jiffy ou des pots en tourbe. Ce sont de petites assiettes entourées d’un filet, remplis de tourbe (et parfois de coco), d’engrais, de minéraux, et stérilisés. Trempe-les dans l’eau pour qu’ils absorbent l’humidité et se dilatent en petits cylindres. Enfonce ensuite la graine dans l’ouverture supérieure, à une profondeur d’environ 4 à 8 mm dans le substrat. Ensuite, maintiens le pot Jiffy gonflé à la température idéale, autant que possible, et dans un récipient qui empêche l’humidité de s’échapper, comme une mini-serre pour la culture des plantes. Après quelques jours, une petite plantule va émerger à la surface, et un peu plus tard, les premières racines devraient percer le filet extérieur de la boule de tourbe, généralement en commençant par le bas. Tu peux maintenant transférer la plantule avec le Jiffy dans un pot plus grand. Surveille bien la jeune plante et évite de trop arroser au début, car le Jiffy conserve l’humidité pendant un certain temps.
 
Cette méthode offre un taux de réussite élevé et est facile à mettre en œuvre. Grâce à sa teneur élevée en éléments nutritifs, le Jiffy favorise un développement rapide et robuste des racines. Cependant, l’inconvénient est qu’il faut acheter des Jiffy, mais tu peux les commander facilement et à un prix avantageux sur Internet, par exemple chez Linda Seeds :

 

 

Jiffy

 

ERREURS COURANTES COMMISES PAR LES DÉBUTANTS LORS DE LA GERMINATION DES GRAINES DE CANNABIS

Comme on l’a vu, il est impératif de maintenir la température dans les limites spécifiées, sans la laisser descendre en dessous ou la dépasser. Il vaut mieux éviter autant que possible les variations de température. La méthode la plus efficace, c’est d’utiliser un tapis chauffant et de placer les graines dans un endroit à l’abri des grosses fluctuations de température. Un placard ou une armoire bien isolée, par exemple, sont des choix appropriés.
 
Il est essentiel de maintenir le milieu de germination suffisamment humide, mais un taux d’humidité excessif peut aussi compromettre la germination de tes graines de cannabis et provoquer des infections fongiques. Si tu utilises une méthode autre que le verre d’eau, assure-toi que ton substrat est bien humidifié, mais jamais dégoulinant. Si t’as un doute, prends le temps de te familiariser avec la capacité de rétention d’eau de ton substrat avant de planter les graines.
 
Une source d’erreur courante, c’est la transplantation des graines. Les racines ont des petits poils fragiles que tu peux facilement endommager en touchant les semis avec tes doigts. Il vaut mieux utiliser une pince à épiler et ne toucher les plantules que sur la coque extérieure de la graine. Évite une pression excessive, sinon la graine pourrait se briser et la protection nécessaire de la jeune plante serait compromise. La délicatesse est de mise ! Évite aussi d’ajouter de l’engrais. La plupart des substrats classiques, à l’exception de la laine de roche, fournissent suffisamment de nutriments pour les premiers jours. Une petite lampe fluorescente suffit pendant la phase de semis. Il est recommandé de passer à une lampe plus puissante une fois que les plantes développent leurs premières feuilles dentelées. Autrement, tu risques d’avoir l’effet inverse, avec les jeunes plantes qui prennent un choc lumineux, arrêtent leur croissance et finissent par mourir.
 
La patience est de mise. Accorde à tes graines le temps dont elles ont besoin pour germer. Les vérifier tout le temps peut perturber le processus. Dans la boutique en ligne de Linda Seeds, tu trouveras tout ce qu’il te faut pour une culture réussie et facile. Tous les débuts sont difficiles, mais tu verras, les résultats parleront d’eux-mêmes !
Beaucoup de mouvement malgré des circonstances défavorables - les cultivateurs de cannabis dans les années 90

Beaucoup de mouvement malgré des circonstances défavorables - les cultivateurs de cannabis dans les années 90

Bien que le cannabis soit connu de l'humanité depuis des milliers d'années, ce sont surtout les dernières décennies qui ont vu évoluer l’approche sociétale envers cette plante. Alors que le cannabis gagnait en popularité depuis le mouvement hippie des années 1960 et 1970, le cadre politique et social a également évolué progressivement depuis les années 1990. Cet article examine les acteurs les plus importants et l'évolution des principales banques de graines et de variétés, sans lesquelles la diversité de l'offre actuelle de cannabis serait inimaginable.

Le climat change

Des films comme Reefer Madness montrent de manière divertissante à quel point le cannabis a été longtemps diabolisé. Alors que l'herbe a été diabolisée pendant la majeure partie du XXe siècle, un changement de mentalité notable s'est produit à partir des années 1990. Les raisons en sont multiples et complexes, mais parmi les plus importantes, on compte d'une part, l'usage médical du cannabis, les premières réflexions sur la légalisation, et d'autre part, l'émergence d'une industrie et, par conséquent, la reconnaissance d'un important potentiel économique.
 
L'approfondissement de la réflexion scientifique sur le sujet a permis d'établir un tableau réaliste de la consommation de cannabis et de sa classification, par exemple, par rapport à la consommation d'autres drogues telles que l'alcool ou le tabac. De plus, ces recherches scientifiques ont mis en lumière le nombre de personnes qui consomment déjà du cannabis.

Usage médical et dépénalisation

Diverses études cliniques ont examiné le potentiel médical du cannabis, et son utilisation sur ordonnance a été introduite en Californie dès le milieu des années 1990. Cependant, la pression exercée pour poursuivre les consommateurs récréatifs demeure considérable. D'autres pays envisagent également la légalisation médicale, voire la légalisation à des fins récréatives. Au Canada, en Espagne et en Australie, des discussions sont en cours concernant une nouvelle approche du cannabis et d'autres drogues. Cependant, cela n'a pas encore abouti à une légalisation à grande échelle ; seules des réformes ont été envisagées. Aux Pays-Bas, en particulier, le cannabis a été décriminalisé dès les années 1970. La possession de petites quantités n'était plus poursuivie et l'ouverture de coffee shops où tu peux acheter et consommer du cannabis était tolérée. Cependant, la culture de grandes quantités de cannabis restait illégale, créant ainsi un paradoxe en ce qui concerne l'approvisionnement des coffee shops et la question de la soi-disant porte dérobée : le cannabis pouvait être vendu légalement à l'avant de l'établissement. On ne savait pas comment l’herbe et le haschisch arrivaient dans les coffee shops ni d’où ils venaient. Un marché noir productif s'est donc développé, approvisionnant toujours les coffeeshops aujourd'hui, avec tous les inconvénients que cela comporte, tels que la criminalité violente et organisée, loin de l’image pacifique que les amateurs de cannabis souhaitent transmettre.

 

Arte avec cannabis

 

Les variétés américaines aux Pays-Bas - un terrain de culture idéal

En Espagne également, l'approche envers le cannabis est devenue plus libérale depuis les années 1990. Les petites quantités destinées à un usage personnel ne sont généralement plus poursuivies, et la culture à des fins personnelles ainsi que la consommation dans des lieux privés sont tolérées. La dernière décennie a également vu l'émergence de cannabis social clubs, des associations dans lesquelles les membres travaillent ensemble pour cultiver des plantes pour leur usage personnel.

Ce mouvement, qui s'inscrit dans un domaine longtemps illégalisé, a ouvert de nouvelles perspectives. Pour la production de cannabis médicinal, certains cultivateurs ont pu travailler dans de meilleures conditions qu'auparavant. Cela a d'abord entraîné des avancées significatives dans la culture du cannabis, en particulier en Amérique du Nord. Tout au long des années 90, ces nouvelles variétés brutes ont été importées clandestinement des États-Unis vers les Pays-Bas, car aux États-Unis, la pression des poursuites judiciaires pour usage récréatif était encore très forte. C'est ainsi qu'un lien particulier s'est établi entre les États-Unis et Amsterdam. Les cultivateurs américains et les amateurs de cannabis se sont installés à Amsterdam, où ils ont trouvé l'infrastructure idéale pour développer leurs variétés. L'exemple le plus marquant est probablement celui de Dave Watson, alias Sam the Skunkman. Watson a été arrêté pour culture de cannabis en Californie dans les années 80. Peu de temps après, il est parti pour la Hollande - apparemment avec une valise remplie de graines de contrebande.. Il avait notamment dans ses bagages la Skunk #1, qui a servi de base à de nombreux croisements des années 90 et a remporté la première Cannabis Cup en 1988. Au cours des années suivantes, de nombreuses variétés qui jouissent aujourd'hui d'un statut culte ont remporté la Cannabis Cup. Il s'agit notamment de Northern Lights, Early Pearl, Haze, Jack Herer, White Widow, Peace Maker et Super Silver Haze.

 

Cannabis Cup 1988

 

Amsterdam - Le lieu de prédilection des sélectionneurs

En raison de la situation légale particulière des Pays-Bas à l'époque, plusieurs banques de graines de premier ordre y ont été créées. Des cultivateurs de graines de cannabis ambitieux du monde entier ont convergé vers Amsterdam, transformant rapidement la ville en un terreau fertile pour l'innovation dans le domaine du cannabis. Ce développement a été stimulé par les connaissances en culture de plantes sous lumière artificielle qui existaient aux Pays-Bas. Parmi les marques les plus célèbres qui ont vu le jour à cette époque, citons  Sensi Seeds, Dutch Passion, Green House Seeds, Serious Seeds et Positronics. Toutes ces banques de graines ont réussi à perdurer jusqu'à aujourd'hui. L'exception est Positronics, qui a été relancée en Espagne en coopération avec son fondateur original, Wernand Bruining, après avoir connu un déclin tragique et fait faillite à Amsterdam de nombreuses années auparavant. En outre, de nombreuses autres entreprises ont accompli un travail important à l'époque, mais se sont arrêtées par la suite. En plus de Cultivator's Choice, il est important de mentionner Free City et The Seed Bank of Holland. La dernière a été fondée par Nevil Shoenmakers, qui a créé certaines des variétés de Haze les plus remarquables. Cet Australien avait également rapporté d'Amsterdam diverses variétés génétiques qu'il avait croisées avec des sativas de haute qualité de la région des Caraïbes. Après son arrivée à Amsterdam, il a vécu et travaillé avec des amis dans ce qui était connu sous le nom de Cannabis Castle, un manoir abritant un laboratoire sophistiqué de sélection de cannabis. Nevil a été membre du Super Sativa Seeds Club avant de fonder la célèbre Seed Bank of Holland, qui a ensuite été rachetée par Sensi Seeds.

Sensi Seeds a été fondée en 1985 par Ben Dronkers. L'année suivante, la banque de semences de la même marque a été ouverte, et Sensi Seeds a été rebaptisée Sensi Seed Bank. L'entreprise est connue pour son engagement dans le financement de la recherche sur les thèmes liés au cannabis d'une part, et d'autre part, pour les variétés exceptionnelles qu'elle a produites. Parmi celles-ci figurent les légendaires Northern Lights, Jack Herer, Super Skunk, Big Bud et Silver Haze. Au-delà de cela, de nombreuses autres variétés contribuent à la réputation de Sensi Seeds en tant que l'un des sélectionneurs les plus compétents.

Si Sensi Seeds est principalement connue pour son dévouement et ses variétés emblématiques, Dutch Passion, une autre banque de semences néerlandaise, a également réalisé de nombreuses avancées techniques. Par exemple, elle a été la première à produire des graines féminisées et a également joué un rôle déterminant dans la création des variétés à autofloraison plus tard dans les années 2000. Dutch Passion a produit des variétés populaires telles que Blueberry et Orange Bud.

 

Arjan Roskam et Scott Blakey sont les fondateurs de Green House Seeds, une entreprise toujours très populaire aujourd'hui. Blakey a créé des variétés uniques et plusieurs fois primées, telles que White Widow ou Super Silver Haze.
 
En plus de son dévouement et de ses recherches incessantes sur la génétique du cannabis, Roskam est considéré comme l'un des pionniers du tourisme lié au cannabis. C'est ce sens aigu des affaires qui a finalement contribué aux divergences irréconciliables entre Roskam et Blakey, conduisant ainsi au départ de Blakey. Blakey a ensuite fondé une nouvelle société, Mr. Nice Seedbank, avec la célébrité des stoners et son homonyme Howard Marks (alias Mr. Nice), parfois considéré comme l'un des plus grands trafiquants de haschich au monde, décédé en 2016 à l'âge de 70 ans.
 
Quant à Roskam, il a joué un rôle déterminant dans l'élaboration du concept du Green House Coffee Shop, attirant à la fois les touristes et les habitants de la région. Il est également pertinent de mentionner Henk de Vries, le fondateur du légendaire Bulldog Coffee Shop, qui est rapidement devenu une chaîne prospère. Bien entendu, de nombreuses autres personnalités ont joué un rôle important au cours de cette décennie très marquante pour les cultivateurs de cannabis. Il s'agit notamment de Simon Smit, qui a d'abord travaillé pour Sensi Seeds, a participé à la création de Cerebral Seeds et a finalement lancé sa propre entreprise, Serious Seeds. Ils incarnent tous la preuve qu’un mélange unique de talents, de visions et de passions s’est formé à Amsterdam dans les années 1990, créant un environnement d’une richesse exceptionnelle.

 

Ben Dronkers

Ben Dronkers 1996, fondateur de Sensi Seeds

 

Une fondation pour les générations futures

Dans la situation confuse du marché actuel, tu peux facilement oublier que de nombreuses bases ont été posées dans les années 90 par une petite communauté qui a fait face à des conditions très difficiles, notamment des peines de prison temporaires, la discrimination et la stigmatisation. Les variétés créées à cette époque continuent d'inspirer et d'impressionner aujourd'hui, même trente ans plus tard. Ces bases resteront pertinentes pour les futures recherches et les générations d'obtenteurs. Elles continueront également d’être précieuses pour les cultivateurs qui, encore aujourd’hui, font pousser, consomment et apprécient ces variétés.
Champignons magiques mexicains - une tradition ancienne

Champignons magiques mexicains - une tradition ancienne

De nos jours, les champignons magiques comptent de nombreux adeptes à travers le monde. Cela n'a pas toujours été le cas. Au XVIe siècle, par exemple, les champignons hallucinogènes étaient encore totalement inconnus en Europe. La situation était différente en Amérique du Nord et en Amérique centrale. Dans le Mexique et le Guatemala actuels, les sociétés indigènes comme les Aztèques ou les Mayas consommaient des champignons contenant de la psilocybine dans le cadre de rituels et de cérémonies religieuses. Leur intention était de prédire l'avenir ou de soigner des maladies. Différents champignons étaient utilisés pour les cérémonies, qui pouvaient varier en fonction du groupe indigène ou de la région dans laquelle il vivait. Certains de ces champignons sont aujourd'hui rares à trouver, tandis que d'autres sont devenus des classiques parmi les amateurs de champignons. Le moine Fray Bernardino de Sahagún a été le premier à décrire l'utilisation de champignons psychoactifs dans ses notes du XVIe siècle. Il a appelé ces champignons "Teonanácatl", ce qui signifie "chair des dieux" dans la langue indigène nahuatl. Cependant, l'existence des champignons magiques a continué d'être contestée au fil des siècles suivants. En effet, les inquisiteurs espagnols, en particulier l'Église catholique, ont tenté de réprimer la consommation de ces champignons psychotropes, entraînant la disparition de références, de traces de documents écrits et d'autres sources.

Ce n'est qu'au début du XXe siècle que des scientifiques, en particulier des ethnobotanistes, ont commencé à s'intéresser aux champignons et à leurs effets. Jean Bassett Johnson fut le premier scientifique occidental à observer un rituel de champignons. De plus, le botaniste amateur Gordon Wasson s'est rendu au Mexique avec sa femme en 1940 pour participer à un rituel et consommer lui-même des champignons. Quelque temps plus tard, Wasson est retourné au Mexique, cette fois en compagnie du scientifique français Roger Heim. Ce dernier a ramené un échantillon de champignons en Europe et l'a confié à Albert Hoffmann, le précurseur du LSD. C'est Hoffmann qui a été le premier à initier l'extraction du principe psychoactif des champignons, qu'il a nommé psilocybine.  

 

Albert Hoffmann et Magic Mushrooms

Une grande diversité

Rien qu'au Mexique, il existe environ 50 variétés différentes de champignons magiques. Parmi les plus connues, on retrouve la Calva Mexicana, la Mexicana et la Mexicana Mazatapec. Ils se distinguent tous par des détails visuels, mais ils restent néanmoins similaires. Les champignons poussent dans des régions différentes, et ont donc besoin de conditions différentes pour vivre. Certains poussent sur de la bouse de vache, d'autres dans des zones boisées ombragées. Cela dit, ils ont tous besoin d'un environnement assez humide pour se développer. Comme les saisons au Mexique se divisent principalement en saisons sèches et saisons des pluies, il y a une saison où les conditions sont favorables aux champignons et une saison où ils deviennent introuvables. Pour rappel, la saison des pluies s'étend de mai à octobre et crée des conditions favorables à la croissance de ces champignons.

 

Méthodes de consommation

Au Mexique, les champignons magiques sont généralement consommés sous leur forme fraîche. Toutefois, comme cela n'est possible qu'à la bonne saison, il existe différentes techniques de conservation des champignons.

 

L'une d'entre elles consiste à congeler les champignons frais. Ils peuvent ainsi être décongelés en cas de besoin, mais ils doivent alors être consommés rapidement. Une autre méthode de conservation courante consiste à sécher les champignons. Cela les rend beaucoup plus légers et, par conséquent, ils contiennent plus d'ingrédients actifs par unité de poids. Enfin, certains champignons sont également conservés dans du miel. Lorsque les champignons frais sont entièrement enrobés de miel, ils se conservent pendant deux à trois mois avant de perdre lentement leur principe actif.

 

Magic Mushrooms

 

Régions à champignons du Mexique

Le Mexique est un pays immense. La superficie du territoire national est environ cinq fois plus grande que celle de l'Allemagne. Cependant, les zones où poussent les champignons hallucinogènes se trouvent principalement dans le tiers sud du pays : dans les États du Chiapas, d'Oaxaca, de Puebla et dans l'État de Mexico. Le nord du pays a tendance à être trop sec. De plus, l'Est du pays, ainsi que les régions situées le long du golfe du Mexique, sont assez chauds et n'offrent donc pas les conditions idéales pour la croissance des champignons.

 

Utilisation actuelle

Aujourd'hui, les champignons demeurent très populaires. Cependant, ils ne sont plus uniquement consommés dans le cadre de cérémonies appropriées, mais aussi pour élargir la conscience et pour le plaisir. Certains endroits au Mexique sont même devenus des destinations touristiques pour les champignons. C'est le cas de San José del Pacífico, dans l'État d'Oaxaca. Dans cette pittoresque ville de montagne, les champignons mexicains sont omniprésents. Les murs de nombreuses maisons sont même décorés de peintures murales représentant des champignons.

 

Culture à l'aide d'une boîte de culture de champignons

De nombreuses variétés de champignons mexicains légendaires peuvent désormais être cultivées à la maison grâce à des kits de culture dédiés. La culture n'est pas compliquée et ne nécessite pas beaucoup de matériel ni d'espace. Un autre avantage de la culture est que les champignons ont peu d'odeur, ce qui rend la culture peu risquée. Les kits peuvent être facilement commandés en ligne, par exemple sur notre site. En dehors de cela, toutes les autres informations importantes pour réussir peuvent être trouvées sur notre page thématique.

 

Grow Kit

Le printemps, c'est le temps du plein air

Le printemps, c'est le temps du plein air

Le 1er mars marque le début du printemps météorologique dans l'hémisphère nord. Alors qu'à cette époque, on se les pèle encore dans des pays comme l'Allemagne, l'Autriche, la Suisse ou le nord des États-Unis, dans des pays plus au sud comme l'Espagne, l'Italie ou la Grèce, on profite déjà d’un beau soleil et de températures avoisinant les 20 degrés Celsius. Que ce soit 20 ou 2 degrés, le printemps signifie qu’il est temps de se préparer pour la saison de la culture en extérieur. Même si, dans certains endroits, il est encore trop tôt pour sortir tes plantes ou même pour faire germer des graines, c’est le bon moment pour commencer à t’organiser tranquillement et te procurer tout ce dont tu as besoin pour réussir ta culture en plein air.

Les graines et les Jiffys

Sans graines, pas de plantes. Tu dois donc réfléchir au type de graines dont tu as besoin. Pour que les graines germent correctement, tu dois absolument te procurer des pots de tourbe Jiffy 7. Ils contiennent tous les nutriments essentiels pour les premiers jours de la germination et sont également stérilisés, ce qui signifie qu’ils ne contiennent aucun germe nocif qui pourrait attaquer la graine ou le germe. Ces pots sont faciles à utiliser et conviennent donc aussi bien aux débutants qu'aux professionnels.

 

Jiffy Grow Pots

Grand choix - quelle variété convient bien à la culture en extérieur?
La question de savoir quelle variété et quel type de graines tu veux cultiver dépend de différents facteurs, tels que l'emplacement spécifique, la région et tes préférences personnelles, pour n'en citer que quelques-uns. Dans les régions où les étés sont plus longs, tu peux cultiver pratiquement n'importe quelle variété en extérieur. Quelle que soit la variété, la floraison sera terminée au plus tard à la fin de l'automne. Mais cela n’a pas grand intérêt pour les cultivateurs en extérieur dans les régions nordiques comme l'Europe centrale ou du Nord, car ils doivent récolter au plus tard fin septembre, avant qu'il ne fasse trop humide et trop froid et que la plante ait des fleurs immatures et sous-développées, qui ne sont pas résineuses, ni particulièrement savoureuses ou efficaces. Heureusement, il existe de nombreuses variétés adaptées à la culture en extérieur pour tous les climats.

Les variétés autoflorissantes fonctionnent toujours

Les variétés auto-fleurissantes, également appelées "auto", poussent simplement partout. Que ce soit dans le nord de l'Allemagne, le sud de l'Espagne, la Scandinavie ou l'équateur. La raison en est le cycle de vie réduit de ces variétés. Une fois germées, elles suivent leur horloge interne et, selon la variété, sont prêtes à être récoltées au plus tard trois mois après la germination. Pour la culture en extérieur, cela présente l'avantage imbattable que ces variétés prospèrent aussi bien pendant les étés courts que pendant les longs étés, il te suffit de choisir le bon moment pour les semer. Normalement, dans l'hémisphère nord, c'est en mai ou en juin. Les plantes ont ainsi le temps de bien se développer et sont prêtes à être récoltées fin juillet ou mi-août. Le petit inconvénient des variétés autofleurissantes cultivées en extérieur est leur rendement plus faible par rapport aux variétés photosensibles. Elles restent également beaucoup plus petites que leurs homologues, ce qui peut être un avantage selon l’environnement de culture. Il existe une multitude de variétés automatiques, adaptées à tous les goûts. Indica, sativa, beaucoup ou peu de THC, rendement élevé, faible rendement, cher ou bon marché. Tu trouveras sur notre site 500 variétés autoflorissantes de nombreux cultivateurs différents comme Sweet Seeds, Sensi Seeds ou High Speed Buds. Si vous vous sentez dépassé, nous vous recommandons nos propres variétés automatiques, qui sont de très bonne qualité et abordables, en particulier notre Auto Do Si Dos ou Auto Gorilla Glue ont fait leurs preuves, mais les classiques comme Auto White Widow et Auto Afghan Skunk sont aussi des variétés vraiment bonnes et fiables.

 

Culture de cannabis en plein air

 

Les variétés à floraison particulièrement rapide

Les variétés à floraison particulièrement rapide représentent un développement relativement récent dans la culture de graines de cannabis. Ces variétés sont souvent étiquetées comme "Fast Flowering", "Fast Version" ou "Early Harvest" et se démarquent des autres par leur temps de floraison réduit. Cependant, elles ne sont pas des variétés auto-florissantes ; elles dépendent de la lumière et nécessitent une réduction des heures de lumière pour entrer en floraison. Elles sont obtenues soit en sélectionnant des plantes d'une variété spécifique connue pour sa floraison rapide, soit en croisant des gènes auto florissants récessifs, ce qui accélère la floraison. En ce qui concerne la culture en extérieur, cela signifie que ces variétés sont prêtes à fleurir au plus tard entre mi-septembre et fin septembre, ce qui les rend idéales pour de bonnes récoltes en extérieur, même dans des pays comme l'Allemagne ou plus au nord. Le développement de variétés à floraison rapide a considérablement élargi le choix des variétés pouvant être cultivées en extérieur, même dans des régions plus fraîches. L'une des variétés les plus populaires de l'année dernière était la Tropicanna Position F1 Fast Version de Sweet Seeds. D'autres fabricants proposent désormais également des variétés particulièrement rapides. Par exemple,  World of Seeds avec Amnesia Early Harvest ou Fast Buds avec Purple Lemonade Fast Flowering, pour n'en citer que deux. Les variétés rapides ne diffèrent pas beaucoup des variétés "normales", si ce n'est qu'elles fleurissent plus rapidement et ont une impulsion de floraison plus marquée. De plus, elles ne poussent généralement pas aussi haut et n'atteignent pas plus de 2 mètres en extérieur. Elles fournissent donc généralement un rendement légèrement inférieur à celui de leurs homologues qui ne fleurissent pas aussi rapidement. Mais pour la culture en extérieur, ce n’est généralement pas un problème.

 

Les classiques d'extérieur

En plus des variétés autoflorissantes et à floraison rapide, tu trouveras également de nombreux classiques pour la culture en extérieur. Ce sont des variétés qui remontent en partie au début des années 1990 et qui ont été cultivées des millions de fois. Ces variétés ont été développées presque exclusivement aux Pays-Bas, à une époque où il était encore possible de cultiver légalement du cannabis pour la production de graines. Il ne s'agit pas de reliques de l'Antiquité, mais de variétés vraiment éprouvées qui ont été créées pour être cultivées de manière fiable à l'extérieur, même dans des climats plus frais comme les Pays-Bas, l'Allemagne et le Danemark. Elles sont issues de banques de graines telles que Dutch Passion, Sensi Seeds, Serious Seeds ou KC Brains. De véritables piliers de la scène du cannabis, mais dont la génétique fournit jusqu'à aujourd'hui de bons rendements et une qualité fiable. Parmi ces classiques, on retrouve des variétés telles que la Hollands Hope, une magnifique variété indica produisant des fleurs compactes et résineuses à la fin du mois de septembre. Ou KC 33, dont le nom énigmatique dissimule une véritable bombe hybride à haut rendement, adaptée à la culture en extérieur à 100%. Ou Early Skunk, une variante de la Skunk#1 à floraison particulièrement rapide. Ou encore Biddy Early, une variété à dominante sativa à floraison très précoce, offrant un high équilibré adapté à la vie quotidienne. D'autres variétés de ce type sont Easy Sativa ou Durban, toutes deux des sativas à floraison rapide, Early Top Skunk, une variante Early Skunk bon marché, Afghan Kush, une Indica à 100%, ainsi que Maroc, une Indica des montagnes du Rif marocain ou Purple#1, un croisement Afghani. Toutes ces variétés peuvent être récoltées au plus tard à la fin de septembre, elles sont demandées depuis des années et offrent des résultats de qualité constante. Ces classiques pour la culture en extérieur sont un excellent choix, tant en termes de qualité que de quantité, et ils s’adaptent facilement à différents environnements.

White Widow culture en plein air

Cultiver, mais où?

Outre la durée de floraison des plantes, qui doit correspondre à la région dans laquelle tu souhaites cultiver. L'emplacement concret est bien sûr également très important. Si tu as un grand jardin ensoleillé, à l'abri des regards et que personne ne s'inquiète de ta culture, tu as le choix. N'importe quel type de graine ou variété peut convenir. Cela s'applique également à une culture discrète en pleine nature. La situation est différente si tu veux cultiver sur ta terrasse ou ton balcon. Il se peut que tu aies besoin de plus de discrétion. En principe, tu peux cultiver toutes les variétés. Cependant, il faut prendre en compte que les variétés classiques d'extérieur poussent plus grandes et plus étendues que les variétés rapides ou les variétés auto-florissantes. Cela signifie que tu devras les tailler et en prendre soin pour qu'elles ne deviennent pas trop grandes, de même pour les variétés rapides. Pour une culture discrète, les variétés auto-florissantes sont les meilleures, car elles ne deviennent pas trop grandes en raison de leur durée de vie limitée, ce qui est idéal pour un espace "restreint". Quelle que soit ta décision, toutes les graines présentées fonctionnent parfaitement en extérieur et te garantiront une culture agréable et productive.

Plante une graine - récolte ta weed !

Indica vs Sativa : Différences et Effets du Cannabis

Indica vs Sativa : Différences et Effets du Cannabis

Les deux types de cannabis, Sativa et Indica, sont utilisés à la fois à des fins médicales et récréatives. Quelles sont les différences entre ces deux variétés et quels sont les effets généraux du cannabis ? Découvre tout ce que tu dois savoir.
 
Malgré la popularité des variétés de cannabis Indica et Sativa, de nombreuses personnes continuent à confondre leurs propriétés, leurs objectifs et leurs dosages. Explorons ensemble les raisons de l'augmentation de l'utilisation de ces variétés de cannabis et les principales caractéristiques qui les différencient.
 
Enfin, nous examinerons les effets positifs du cannabis, son impact sur ton corps, ainsi que certaines précautions à prendre.

 

Sativa vs Indica

Pour comprendre les différences à prendre en compte entre ces deux variétés de fleurs de cannabis, nous allons diviser cette section en cinq parties distinctes :

Aspect et taille

Tu peux facilement reconnaître une plante Sativa à sa taille, souvent bien plus grande que celle d'une Indica. La Sativa peut atteindre jusqu'à 6 pieds de hauteur dans certains cas, tandis que l'Indica ne dépasse généralement pas 90 cm, sauf dans des cas très particuliers. Une autre différence esthétique se trouve au niveau des sommets de ces plantes. Les Sativas ont des buds longs et fins, tandis que les Indicas forment des grappes denses de fleurs qui poussent plus près des nœuds de la plante.

Indica vs. Sativa Buds

 

Floraison et rendement

Les temps de floraison et les rendements de production diffèrent considérablement entre ces deux variétés de cannabis. La Sativa demande souvent une période de floraison plus longue (entre 60 et 90 jours). Sa croissance est plus élancée par rapport à la variété Indica. Cette dernière est plus productive lorsqu'on évalue le rendement total à la fin de la culture.

Les origines des deux variétés

Tandis que la Sativa a tendance à pousser près de l'équateur, dans des pays comme la Colombie, le Mexique, la Thaïlande et certaines régions d'Afrique, l'Indica préfère les altitudes plus élevées, et on la trouve au Népal, en Turquie, en Afghanistan ou au Maroc (où elle est transformée en haschisch).
 

Indica vs. Sativa Origins

 

Les effets du cannabis

Si tu penses que les effets sont identiques, détrompe-toi. Les graines de marijuana te surprendront toujours. En ce qui concerne les effets thérapeutiques, l'Indica a de meilleurs effets analgésiques, sédatifs et tranquillisants, tandis que la Sativa est connue pour sa forte teneur en THC par rapport au CBD. Pour ceux qui recherchent un effet récréatif, la sensation n'est pas la même. La Sativa se caractérise par son profil énergisant et stimulant. L'Indica favorise davantage la relaxation et un effet apaisant. Les Sativas sont donc appréciées lors de fêtes, en groupe ou pendant des activités, tandis que les Indicas sont utilisées pour une consommation en solo, entre ami·es, et de plus en plus – écoute bien – entre amoureux et couples.

Les arômes

L'odeur de la Sativa est connue pour être moins intense que celle de la variété Indica, demeurant discrète de la germination jusqu'au séchage. En ce qui concerne le goût, la Sativa se distingue par un mélange de saveurs fruitées. L’Indica, quant à elle, offre des arômes boisés facilement reconnaissables, même si tu consommes les meilleures variétés féminisées disponibles sur un site spécialisé en graines de cannabis.

Comment les consommer?

Après avoir cultivé des graines d'Indica ou certaines variétés de Sativa, tu peux les consommer de différentes manières :
  • De manière classique, en fumant les buds que tu peux trouver dans les magasins de graines en ligne.
  • En les ajoutant à ton alimentation (biscuits, oursons en gélatine, gâteaux, etc.).
  • En utilisant un vaporisateur.
La vaporisation et la fumée produisent rapidement un effet par rapport à la consommation comestible. Cependant, les edibles sont préférables si tu veux éviter les effets nocifs liés à la combustion.
 
Les produits comestibles, en revanche, ne garantissent pas d'effet immédiat. À toi de choisir la méthode la plus adaptée selon ta tolérance, ton niveau d'expérience et le contexte (fête, vacances, festival, etc.).

Effets et différences

Si tu recherches un usage récréatif, les sensations seront différentes selon le type choisi. La Sativa est idéale pour la journée ou une soirée animée. L'Indica est plus appropriée pour une soirée calme et relaxante.
 
Les Indicas contiennent plus de CBD que les Sativas. Les composants chimiques sont nombreux dans les deux types et nécessitent un article dédié à ce sujet complexe.
 
Voici quelques effets secondaires à surveiller. Tu peux réduire la dose si nécessaire et éventuellement demander une assistance médicale.
  • Baisse de la pression sanguine
  • Rythme cardiaque accéléré
  • Bouche sèche
  • Yeux secs
  • Vertiges
Ces effets sont davantage associés au THC qu'à la molécule de CBD. Note que, quelle que soit la variété de ton cannabis, des effets secondaires peuvent survenir, et c’est à toi de les surveiller.

Conseils pratiques

La méthode de consommation

Privilégie les méthodes sans combustion pour protéger ton système respiratoire. Si tu souffres de problèmes respiratoires, d'allergies ou d'asthme, parle-en à un professionnel de santé si tu ressens des effets indésirables lors de tes premières consommations.

La dose de THC

Si tu es débutant·e et à la recherche de graines de cannabis, sois vigilant·e à la teneur en THC. Préfère une concentration faible pour éviter les effets psychoactifs trop puissants. Vise plutôt des variétés riches en CBD. Pour commencer en douceur, tu peux opter pour des biscuits, des chewing-gums ou d’autres produits gourmands qui t’aident à garder le contrôle.

Si le sujet t'intéresse, n'hésite pas à consulter ton médecin de famille, qui pourra te conseiller et t'informer sur les avantages et les propriétés de chaque type de cannabis : Indica ou Sativa ?

Runtz Strain : caractéristiques, génétique et origines

Runtz Strain : caractéristiques, génétique et origines

Si tu t’es informé sur les dernières tendances de l'industrie du cannabis, tu as probablement lu l'un des nombreux articles qui parlent de la variété Runtz et de l'essor qu'elle a connu ces deux dernières années.
 
C'est une variété hybride rafraîchissante dont l'attrait principal réside dans ses trichomes. Ces derniers, associés à son arôme particulier et à ses effets puissants lorsqu'elle est consommée, en font un type de cannabis unique et surprenant.

QU'EST-CE QUI FAIT DE LA VARIÉTÉ RUNTZ UNE VARIÉTÉ SI SPÉCIALE ?

Il faut s'adresser aux cultivateurs et aux experts du cannabis pour saisir pleinement ce que la variété Runtz a à offrir. En fait, tu as peut-être même entendu parler de Jason Gellman, fondateur de Ridgeline Farms, qui a remporté une Emerald Cup en 2019 grâce à son excentrique Runtz.
 
Jason Gellman lui-même, qui a consacré la moitié de sa vie à l'étude des caractéristiques du cannabis, a affirmé que la variété Runtz est unique et n'a aucun équivalent dans l'histoire de la culture du cannabis. Il est même allé jusqu'à décrire son arôme comme un "magnifique mélange sirupeux de baies aux notes pétillantes". Il est étonnant d'apprécier toutes ces nuances, même pour un connaisseur.
 
De plus, elle séduit à la fois par sa palette de couleurs et ses effets. Elle est plaisante à l'œil grâce à sa couleur distincte. En effet, des nuances de violet et de rose dominent en été, tandis qu'en hiver, le rose vif se transforme en violet profond.
 
En ce qui concerne les effets, la variété Runtz est une championne pour combattre l'insomnie. De plus, en tant que variété hybride, elle doit beaucoup à ses racines Indica, avec une saveur qui rappelle celle du " Gelato ".
 
Mais parlons d'un aspect particulièrement important : le THC. Il faut l'admettre, ce n'est pas l'une des variétés les plus douces. En effet, la teneur en THC peut être assez élevée si tu consommes ce type de marijuana. Mais l'essentiel réside dans les sensations, selon tous les fumeurs qui ont essayé la Runtz.
 
Selon eux, le cannabis Runtz ne submerge pas par sa teneur en THC et te permet de maintenir un équilibre entre le goût et les effets, tout en restant conscient de ton environnement. Mais ceux qui l'ont essayé décrivent ses effets comme "une sensation agréable et délicate, comme si l'arôme t’enveloppait dans un parfum épais et relaxant".

 

D'OÙ VIENT UNE TELLE VARIÉTÉ ?

Parlons des origines de la variété Runtz. Bien que de nombreuses personnes essaient de remonter aux racines pour découvrir la lignée exacte de la plante, les combinaisons sont si nombreuses qu'il est difficile d'obtenir des données fiables et que la trace se perd rapidement.
 
Cependant, il est largement admis que la variété de marijuana Runtz est le résultat d'un croisement entre Gelato et  Zkittlez. Ces deux variétés sont connues pour leur profil de saveur fruitée, partageant de nombreuses caractéristiques avec la variété Runtz, et sont considérées par beaucoup comme des parentes proches.
D'autres ont cependant souligné des aspects moins captivants. Par exemple, certains soutiennent que l'hybridation est bien réelle, mais que la montée en popularité qu'elle a connue résulte d'une campagne de marketing très efficace.
 
Certaines entreprises ont même partagé des informations sur la manière dont la variété de cannabis Runtz a été développée. Cookies a affirmé que la recette utilisée provenait de LB, Ray et Nick, les "Cookies Boyz". Et il est indéniable que le marketing demeure un outil essentiel capable de propulser l'objet ou le produit promu.
 
La marque a été officiellement déposée au début de 2018, et le nom "Runtz" a été choisi comme un clin d'œil au rendement de la plante, à la taille de ses têtes et aux racines de la variété Zkittlez.
Depuis lors, quelques variantes de la variété Runtz ont été créées, et l'une des plus célèbres est la Runtz originale, qui est devenue l'une des variétés de marijuana les plus aromatiques, fruitées et puissantes du moment.

 

CARACTÉRISTIQUES FONDAMENTALES DE LA VARIÉTÉ DE MARIJUANA RUNTZ STRAIN

Il existe plusieurs aspects de la variété de cannabis Runtz que tu devrais connaître. Tout d'abord, il s'agit d'un cannabis qui se développe autour de son terpène principal, le caryophyllène, qui agit comme une sorte de châssis sur lequel le reste de la plante va se développer. C'est là que prennent forme le limonène gazeux et le linalol floral si caractéristiques de son arôme.
 
Le caryophyllène se distingue par son arôme, c'est d'ailleurs l'un des éléments les plus utilisés pour entraîner les chiens des forces de sécurité à détecter la présence de cannabis. La marijuana Runtz en contient en quantité importante, ce qui explique l'accueil enthousiaste qu’elle a reçu, en raison de son puissant arôme fruité.
 
Une autre caractéristique importante est que le deuxième terpène, le limonène, évoque les agrumes et présente de fortes notes épicées en bouche. Il possède également des propriétés astringentes.
 
Quant au linalol, très présent dans la lavande, il est responsable de son arôme très intéressant, presque identique à celui de la Blueberry, rendant ainsi les nuances de baies évoquées par Gellman facilement reconnaissables.
 
En tenant compte de tout cela, nous parlons de l'une des variétés de marijuana les plus appréciées pour de multiples raisons : c'est un type de cannabis au goût excellent, aux effets puissants, à l'arôme évocateur très caractéristique, qui pousse dans une plante résistante et polyvalente, capable de combiner les qualités les plus appréciées par tous les amateurs de cannabis.
Tropicanna Cookies: caractéristiques, génétique et origines

Tropicanna Cookies: caractéristiques, génétique et origines

Tropicanna Cookies est une plante qui a été initialement cultivée par Oni Seeds, une banque de graines américaine, mais malheureusement, elle n'est plus disponible. Par conséquent, Linda Seeds a développé sa propre variété, la Tropicanna Cookies américaine, qui n'est en aucun cas inférieure à l'originale. Tropicanna Cookies est issue d'un croisement entre Tangie et Girl Scout Cookies. Il s'agit d'une plante hybride avec une légère dominance sativa qui s'adapte à tous les types d'environnements de culture, qu'il s'agisse de cultures en extérieur ou en intérieur. Tropicana Cookies a également l'avantage de pouvoir être cultivée aussi bien en hydroponie qu'en terre, offrant ainsi de multiples possibilités.

 

Effet et goût

Plusieurs aspects rendent cette plante très attrayante pour ceux qui aiment les variétés aromatiques, riches en terpènes, avec une note plus fraîche. Tout d'abord, le goût acidulé caractéristique et l'arôme si typique de cette variété, avec de fortes notes d'agrumes, en sont deux caractéristiques principales. L'influence de la Tangie est également perceptible dans la bouche et le nez, bien que de manière plus subtile. La plante est également riche en nuances crémeuses, et Girl Scout Cookies y contribue, ce qui lui confère une large gamme d'arômes intenses, perceptibles tant olfactivement que gustativement. Pour cette même raison, Tropicanna Cookies est un bon choix pour les amateurs qui recherchent une note de saveur crémeuse et biscuitée avec de fortes notes d'agrumes. En ce qui concerne l'effet, il faut être honnête et admettre que Tropicanna Cookies offre l'un des effets les plus puissants que l'on puisse expérimenter. L'euphorie qu'elle induit est équilibrée tout au long de l'expérience et procure un sentiment de bien-être durable qui t’aidera à laisser derrière toi le quotidien et à te concentrer pleinement sur le moment présent. Le fait que Tropicanna Cookies soit presque à parts égales Sativa et Indica fait de cette variété l'une des meilleures pour un effet "happy-stoned" agréable, puissant sans être complètement assommant.

 

Culture en intérieur et en extérieur

Comme mentionné précédemment, Tropicanna Cookies peut être cultivée aussi bien en intérieur qu'en extérieur. C'est une plante très polyvalente qui pousse très bien avec peu d'entretien, elle ne nécessite donc pas de soins exceptionnels pour produire de bons résultats. Les cultivateurs apprécient Tropicanna Cookies parce qu'elle donne un rendement très élevé. 500 g par m2 en intérieur ou 500 g par plante en extérieur sont les résultats minimums que l'on peut espérer. Avec davantage de soins et un peu plus d'expérience, il est possible d'atteindre 600 g ou plus par m2. Lorsqu'elle est cultivée dans le jardin ou en plein air, Tropicanna Cookies est prête à être récoltée dans l'hémisphère nord vers la mi-octobre. Pour les cultivateurs européens au nord des Alpes, il peut être difficile de terminer la floraison de cette variété, en fonction de la région. Cependant, dans un environnement protégé, cela devrait être possible. Avec le début du processus de maturation, les feuilles développent une couleur caractéristique vert foncé à violet, qui est particulièrement forte et représentative de l'état général de la plante. De grandes branches se forment, favorisant ainsi la formation de buds. Tropicanna Cookies est une plante qui convient aussi bien aux experts de la culture du cannabis qu'aux débutants qui n'ont jamais été en contact avec cette variété. En général, il est conseillé d'utiliser des méthodes telles que SOG ou SCROG, qui donnent le meilleur résultat dans la plupart des cas. Une caractéristique essentielle de la Tropicanna Cookies est qu'elle peut alors facilement produire jusqu'à 600 grammes de buds. Cette quantité de buds est l'une des raisons pour lesquelles son arôme fruité est si frappant. Ta tente de culture sera littéralement remplie de grosses têtes !
 

Tropicanna Cookies Outdoor

 

Intérieur: Tropicanna Cookies

Ce qui peut réussir en extérieur si tu habites dans la bonne région, réussira toujours en intérieur avec Tropicanna Cookies ! Que ce soit en intérieur ou dans une tente de culture, cette variété pousse vigoureusement et a un étirement supérieur à la moyenne. Il est donc recommandé de commencer la floraison à seulement 20 cm de hauteur, afin que les plantes atteignent une hauteur de 80 à 100 cm à la fin. Ces recommandations s'appliquent à une lampe HPS de 600-1000W ou à une lampe LED équivalente de 400-600W par mètre carré. Tu peux t’attendre à une récolte d'au moins 1 gramme par watt, voire davantage en fonction de tes compétences et de ton équipement. Un autre point important à noter est que, lorsqu'elle est cultivée en intérieur, la plante développera de nombreuses branches latérales qu'il faudra élaguer en fonction de la configuration et de la technique de culture, ou alors, on peut réduire le nombre de plantes par mètre carré. Tropicanna Cookies est mûre après 8 semaines complètes. Pour obtenir une production de terpènes plus intense et pour laisser les notes tropicales et zébrées mûrir davantage, la souche peut également être laissée quelques jours de plus, selon tes préférences personnelles. À la fin de la période de floraison, Tropicanna Cookies développe de magnifiques buds, souvent violets, extrêmement résineux, présentant une structure de type "popcorn" sur certaines plantes.

 

Tropicanna Cookies Indoor

 

Structure terpénique et arôme

Les terpènes intenses qui confèrent à la Tropicanna Cookies une forte note d'agrumes se retrouvent également dans la saveur lorsqu'elle est vaporisée ou fumée. Presque toutes les caractéristiques de l'arôme complexe sont préservées, soulignant la nature intense et fruitée de cette variété. Grâce à ses nuances complexes et exceptionnellement prononcées d'agrumes, avec une subtile note acidulée de la Tangie et une douce touche sucrée légèrement crémeuse des Cookies, Tropicanna Cookies est souvent considérée comme une variété très "orange", rappelant les classiques comme Orange Bud. À travers le parent Tangie, on retrouve certainement encore des traces de ce classique, mais rien de plus. Tropicanna Cookies développe un tout nouveau profil de saveur, plus complexe et délicieux, en croisant ses plantes parentes. Ceci, en combinaison avec des buds popcorn colorés et résineux, fait de Tropicanna Cookies une plante exceptionnelle et véritablement spéciale que tu devrais absolument cultiver dans ta tente !
 
Champignons hallucinogènes

Champignons hallucinogènes

Les champignons hallucinogènes sont des champignons dont la composition chimique est capable de provoquer des effets narcotiques dans l'organisme. L'un des effets secondaires les plus connus des champignons hallucinogènes est leur capacité à altérer la perception de la réalité. Ces effets, leur intensité et leur durée dépendent de la concentration et de la quantité consommée, et peuvent donc varier.
 
Dans cet article, on va tenter d'apporter un éclairage supplémentaire sur les différents types de champignons hallucinogènes. Tu découvriras ce que sont les champignons hallucinogènes, quels sont leurs effets sur le corps, comment t'en procurer, comment les sécher et les conserver, et quelles sont les précautions à prendre lors de leur manipulation.
 

TYPES DE CHAMPIGNONS HALLUCINOGÈNES

Il est probable que la nature ait produit d'autres champignons hallucinogènes que ceux présentés ici. Toutefois, notre sélection porte sur les variétés les plus couramment utilisées. Chacun de ces champignons présente des particularités qu'il convient de connaître. Voici les caractéristiques distinctives de 13 d'entre eux, ainsi que la manière de les différencier :
 

Champignons du Panama

Ils se caractérisent par leurs tiges charnues et leurs larges chapeaux brun clair, typiques des champignons d'Amérique du Sud. Ils poussent rapidement et leurs effets narcotiques sont très forts. Fais donc preuve de prudence si tu ne sais pas comment ingérer des champignons hallucinogènes en toute sécurité, si c'est ta première fois ou si tu ne connais pas la source exacte des champignons.
 

Champignons Red Boy

Ils sont très reconnaissables à leur grand chapeau en forme de cloche. Le champignon Red Boy permet de recueillir facilement des spores tout en étant facile à cloner. Le Red Boy possède de très gros corps fructifères et impressionne par sa puissance supérieure à la moyenne.
 

Orissa Inde Champignons

Ils sont extrêmement populaires auprès des connaisseurs, mais leur origine pourrait difficilement être plus surprenante, car on les trouve souvent sur les excréments des vaches et des éléphants. Ils se distinguent par une très longue tige et un chapeau très large, atteignant la taille d'une main d'homme.
 
Ils se développent à un rythme croissant, formant une grande famille de champignons autour des matières fécales dans les premiers stades du cycle de reproduction. Leur capacité à se développer et à se reproduire diminue progressivement. En revanche, les chapeaux cultivés artificiellement ne deviennent pas aussi grands qu'à l'état sauvage.
 

Champignons de Brasilia

Ces champignons ont une agréable saveur de caramel. Ils poussent avec des chapeaux étroits, développant progressivement leur texture très caractéristique et appétissante. La longueur de leur pied est nettement supérieure à celle de la plupart des champignons comparables provenant d'autres pays d'Amérique du Sud. Le champignon devient très gros et est facilement reconnaissable au voile dense de son chapeau, qui se détache dès que les fruits sont mûrs.
 

B+ champignons magiques

Les champignons magiques B+ comptent parmi les meilleurs champignons hallucinogènes. Originaires de la côte Pacifique des États-Unis, ils sont connus dans le monde entier pour leur taille, ainsi que pour leur facilité de culture.
 
Ces champignons laissent leurs spores dans le substrat du jardin, qui germent dans le même champ chaque année. Les champignons magiques B+ font partie des variétés ayant la plus grande capacité de reproduction et sont idéaux pour ceux qui recherchent des spécimens nombreux et à croissance rapide.
 

Champignons de l'envie du pénis

Oui, leur nom peut paraître surprenant, mais il a une bonne raison d'être : la tige du Penis Envy développe une forme phallique très caractéristique.
La sous-variété connue sous le nom de Supa Envy est une version encore améliorée, avec une puissance beaucoup plus élevée, une tige plus épaisse et une apparence moins marquée phalliquement que les Penis Envy classiques.
 

Champignons d'Équateur

Originaires des hauts plateaux équatoriens, ces champignons ont un taux de reproduction élevé. Les locaux les utilisent souvent pour purifier l'esprit en les faisant bouillir pour créer des bouillons qui (selon eux) nettoient l'âme, ou en les coupant en petits morceaux pour les manger.
 
Cependant, si tu ne sais pas comment ingérer ces champignons magiques en toute sécurité, évite de les consommer, surtout en grande quantité : leurs effets narcotiques sont très forts. Ils ne sont donc recommandés qu'aux personnes expérimentées qui savent comment sécher correctement les champignons hallucinogènes et en atténuer les effets secondaires.
 

Champignons mexicains

La variété mexicaine est particulièrement populaire auprès des débutants. Originaire du Michoacán, berceau des champignons psychédéliques, elle est aussi connue sous le nom de "champignon du rire". Ce champignon (Psilocybe Cubensis Mexicana) est délicat, avec des tiges fines, et présente une couleur sable.
Les effets secondaires de cette variété sont très légers en petites quantités, ce qui explique leur popularité chez les novices. Cependant, à des doses plus élevées, leurs effets psychotropes peuvent aussi être très puissants. Pour les nouveaux venus dans la culture des champignons magiques, c’est probablement la variété la plus populaire, car elle pousse rapidement et facilement.
 

Champignons Golden Teacher

Comme les champignons mexicains, ils sont très populaires auprès des débutants. Utilisés dans des rituels chamaniques, ils sont reconnaissables à leur chapeau doré. Bien qu’ils soient consommés dans le monde entier, la prudence est de mise. Encore une fois, tout dépend de la quantité.

Les effets secondaires des champignons hallucinogènes Golden Teacher peuvent être imprévisibles en grande quantité. Il convient donc d'être très vigilant, surtout si tu ne sais pas comment les ingérer en toute sécurité.
 

Champignons d'Amazonie

Comme la culture de champignons hallucinogènes n'est pas toujours facile, beaucoup de consommateurs achètent des champignons d'Amazonie pour leur grande taille, croyant à tort que cela garantit une meilleure capacité de reproduction.
 
Même si leur flush est puissant, ce n'est pas la variété au taux de reproduction le plus élevé, car elle a besoin de conditions très spécifiques pour arriver à maturité.
 

Champignons thaïlandais de Koh Samui

Il y a quelques années, on entendait souvent des histoires de touristes en Thaïlande cherchant à acheter les fameux champignons hallucinogènes locaux. Ils les utilisaient pour faire des milk-shakes qui, selon leurs dires, leur faisaient vivre des moments "miraculeux".
 
Certains affirment que ce sont les champignons les plus mystérieux, car ils procurent un sentiment de paix intérieure inédit, une sorte de voyage astral qu'on souhaite revivre encore et encore.
 

Champignons cambodgiens

Cette espèce est idéale pour les débutants, car elle ne nécessite aucune connaissance particulière de la culture. Pas besoin non plus de savoir comment sécher les champignons hallucinogènes de cette variété, ce qui en fait une excellente option pour ceux qui n'ont jamais entretenu de champignonnière.
 
Son chapeau est typique des champignons asiatiques, mais légèrement plus fin. Importée en Occident pour la recherche, elle fait désormais partie des variétés les plus populaires.
 
PK 13/14:  à la fois Malédiction et bénédiction!

PK 13/14: à la fois Malédiction et bénédiction!

Si tu as l'intention de cultiver du cannabis, tu as maintenant accès à toute une gamme d'engrais spécialisés conçus pour les plants de marijuana. En dehors de ces engrais de base, qui contiennent les éléments essentiels pour favoriser une croissance saine et une floraison abondante, de nombreux autres produits sont disponibles pour stimuler et soutenir le développement des plants de cannabis. Parmi ceux-ci, on retrouve les stimulateurs racinaires, qui favorisent l'enracinement rapide des jeunes plants dans le substrat, ainsi que les vitamines et les hormones. Il existe aussi des stimulateurs floraux qui impactent positivement le développement des buds. Aujourd’hui, on trouve une multitude de ces produits, aux compositions et concentrations variées.

L'un des classiques est le PK 13/14 (phosphore / potassium), un mélange connu depuis de nombreuses années et utilisé par beaucoup de cultivateurs de cannabis. Le PK 13/14 a un effet incontestable et, bien dosé, il peut significativement augmenter le rendement. C’est le super pouvoir du PK 13/14 !

Cependant, le PK 13/14 peut produire exactement l'effet inverse. Un excès peut freiner la floraison et compromettre la croissance future de la plante. Il est particulièrement important de noter que les différentes variétés de cannabis réagissent de manière très variable à l'ajout de PK 13/14. Alors que certaines variétés encaissent facilement d’éventuelles surdoses de l’additif, d'autres voient leur floraison s'arrêter net.

Malheureusement, ce temps perdu est irrécupérable, car le cycle de floraison ne se rallonge pas lorsqu’il est interrompu : la plante produira tout simplement moins de buds à la fin. Cela peut engendrer une perte allant jusqu’à 20 %, sans qu’on comprenne vraiment pourquoi, car les plantes semblent en bonne santé, avec un feuillage luxuriant, de belles fleurs, et sans excès visible de fertilisation.

Un autre effet d’une surutilisation de PK 13/14, c’est l’apparition de moisissures grises dans les têtes.
 
Donner une période trop longue au PK 13/14 (même si la dose est relativement basse) augmente le risque de développement de moisissures en fin de floraison, surtout dans des conditions climatiques favorables à leur apparition dans la salle de culture. Utilise donc le PK 13/14 avec grande prudence. Ne dépasse pas un tiers de la dose recommandée par le fabricant, et n’administre pas le produit plus de cinq à sept jours maximum.

Pour les cultures hydroponiques ou en coco, essaie de garder la valeur de la CE de l'effluent sous contrôle. Si elle commence à monter trop fort, arrête tout ajout de PK 13/14. Lorsque tu l’utilises, pense aussi à réduire un peu la quantité d’engrais afin de maintenir la CE constante.
 
Le moment où tu ajoutes le PK 13/14 est aussi crucial. Sois attentif au développement de tes plantes. Les têtes doivent déjà être bien formées et couvrir les extrémités des pousses, sans être trop compacts. Ce stade est généralement atteint entre la quatrième et la cinquième semaine de floraison. Si tu commences à ajouter modérément du PK 13/14 à ce moment-là, tu peux t’attendre à des résultats vraiment extraordinaires !